Rappelant le droit humain inhérent à la protestation, en particulier celle des enfants et des adolescents, Iran Human Rights appelle les mécanismes des Nations Unies pour le droit des enfants et tous les Etats membres à faire pression sur la République islamique pour qu’elle libère immédiatement tous les enfants iraniens détenus et qu’elle entame des procédures internationales contre les auteurs de leur meurtre.
Le directeur d’Iran Human Rights, Mahmood Amiry-Moghaddam, a déclaré : « Les adolescents et enfants iraniens ont le droit de jouir d’une vie et d’une éducation libres dans un environnement égalitaire, à l’abri des enseignements idéologiques du gouvernement. Ce sont les dirigeants et les responsables de la République islamique qui ont besoin d’une « correction » de leur vision médiévale. Nous demandons aux gouvernements du monde entier de convoquer les ambassadeurs de la République islamique dans leur pays et de les sensibiliser aux droits fondamentaux et inhérents des enfants. »
Dans une interview accordée hier au journal Shargh, le ministre de l’Éducation Yousef Nouri a déclaré : » Nous n’avons pas d’écoliers en prison et dans les cas où ils ont été arrêtés, c’est en rapport avec la réforme et l’éducation, ils sont dans des centres psychiatriques et ils seront renvoyés dans le milieu scolaire une fois que des amis experts auront fait leur travail. «
Lorsqu’on lui a demandé si cela signifiait que des élèves avaient été arrêtés lors des manifestations, il a répondu : » Dans de telles circonstances et à ce stade, les élèves peuvent devenir des personnages antisociaux, et nous voulons les corriger. «
Iran Human Rights attire une nouvelle fois l’attention de la communauté internationale sur la violation systématique des droits des enfants en les forçant à apprendre des enseignements idéologiques, xénophobes, inhumains et antisociaux et condamne fermement leur arrestation pour avoir manifesté. Tous les manifestants détenus, en particulier les enfants, doivent être libérés immédiatement et sans condition. Les autorités de la République islamique, y compris l’actuel ministre de l’Éducation, doivent être tenues responsables de la violation de leurs droits.
Source : IHR/ CSDHI
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