Dans l’après-midi du samedi 8 octobre, les manifestations ont couvert une grande partie de Téhéran et la plupart des provinces iraniennes. Dans certains quartiers de la capitale, comme la rue Azadi, la place Vali Asr et Jannat Abad, des agents ont ouvert le feu sur les manifestants et tiré des gaz lacrymogènes dans le métro du Théâtre de la ville et de Galoubandak. Les heurts qui ont éclaté dans la rue Azadi ont fait battre en retraite les agents répressifs ; l’un d’entre eux a été rossé de coups à Baharestan. Des commerçants du grand bazar de Téhéran ont fermé leurs magasins et se sont rassemblés dans la rue ; dans le quartier de Pamenar de Téhéran ils scandaient « à bas le dictateur ». Un préfabriqué de la police près du bazar a été incendié. Les habitants de Qaleh-Hassan-Khan à Téhéran ont également manifesté.
A Sanandaj, dans l’ouest du pays, certaines zones dont la rue et l’intersection Jam-e-Jam et les environs sont complètement tombées aux mains de la population. Les forces répressives ont pris la fuite, les jeunes ont renversé un véhicule des forces du régime et des manifestants ont été blessés par des tirs des agents. Les étudiants de Sanandaj ont manifesté avec le slogan « à bas le dictateur ».
Les manifestations à Ispahan se sont poursuivies à Chaharbagh jusqu’à la porte de Chiraz et dans le quartier Nazar. Les agents ont tiré sur les gens dans le complexe du parc d’Ispahan. A Machad, de jeunes intrépides ont mis le feu aux motos de deux agents en civil qui filmaient les manifestants.
Les étudiants des universités Shandiz et Emamieh de Machad, de l’université de Qom, de l’université Azad de Qaemchahr, de l’université de Zandjan, de l’université de Yazd et de la faculté de pharmacie de Chiraz ont rejoint aujourd’hui les manifestations ardentes des universités du pays.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 octobre 2022
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