Aujourd’hui, mardi 4 octobre, le 19e jour du soulèvement national en Iran s’est poursuivi avec son cortège de manifestations et de grèves à Téhéran et en province, notamment des étudiants et des lycéens.
Dans plusieurs établissements scolaires de Téhéran, les élèves ont manifesté en lançant « à bas le dictateur ». Les lycéens de Karadj ont scandé « je tuerai celui qui a tué ma sœur », « libérez les étudiants emprisonnés » et « à bas les miliciens du Bassidj ». Les élèves de Chiraz ont manifesté en scandant « c’est une année de sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] », «ordures, ordures » et « milicien dégage ».
Des lycéennes de Saqqez ont manifesté dans la rue Danechagah en lançant « n’ayez pas peur, nous sommes toutes ensemble » et « à bas le dictateur » ; certaines ont été arrêtées. À Marivan, les élèves se sont joints au soulèvement national et ont manifesté dans les rue ; les automobilistes solidaires les ont accompagnés d’un concert de klaxons. À Machad, des lycéennes ont manifesté avec le slogan « à coup de canon, de char ou de mitrailles, que les mollahs aillent au diable ».
Les enseignants du secondaire dans les villes du Kurdistan comme Sanandaj et Saqqez se sont mis en grève pour la libération de leurs collègues arrêtés.
Diverses universités du pays ont également été le théâtre de manifestations. Les étudiants de l’Université Khajeh Nasir de Téhéran ont protesté avec le slogan « les Iraniens préfèrent la mort à l’humiliation », les étudiants de la Faculté de gestion de l’Université de Téhéran ont protesté avec le slogan « si on ne s’unit pas, on finira un par un », et les étudiants de l’Université Melli ont protesté avec le slogan « le milicien est un menteur ».
Les étudiants de l’Université Imam Reza de Machad ont exprimé leur solidarité avec les étudiants de l’Université Sharif dans la poursuite de leurs manifestations. Les étudiants de l’Université Ferdowsi ont organisé un rassemblement avec le slogan « Justice, liberté, voile facultatif ».
Les étudiants en médecine du Guilan ont protesté avec des pancartes disant notamment «la liberté est notre droit », « libérez les étudiants emprisonnés » et ont distribué le tract « l’ambulance sert au transport des malades » pour condamner l’utilisation des ambulances par les forces de sécurité pour arrêter et tuer.
Afin d’empêcher les grèves et les manifestations, les agents de sécurité les universités appellent les familles des étudiants et les menacent pour qu’ils fassent cesser les activités de leurs enfants.
A Zahedan, après la tuerie de fidèles à la prière de vendredi dernier, de nombreux magasins sont fermés et toujours en grève. Les magasins de la rue Taleghani à Ispahan se sont mis en grève et ont fermé leurs magasins.
Aujourd’hui, les agriculteurs de Khorasgan, dans la province d’Ispahan, ont rejoint le soulèvement national en manifestant dans les rues et en scandant « Raïssi menteur, où est notre fleuve Zayandeh Roud » et « à bas ce gouvernement trompeur ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 octobre 2022
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