Dans un message sur Twitter, Joe Biden n’a pas précisé les mesures que les États-Unis prendraient à l’encontre du gouvernement de Téhéran.
Joe Biden a déclaré : « Les États-Unis sont aux côtés des femmes et des citoyens iraniens qui inspirent le monde par leur courage. Nous continuerons à soutenir les droits des Iraniens à manifester librement. »
C’était le deuxième jour consécutif où la Maison-Blanche a critiqué la répression iranienne des manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, 22 ans.
Lundi, l’attachée de presse de Joe Biden, Karine Jean-Pierre, a déclaré aux journalistes : « Nous sommes alarmés et consternés par les informations selon lesquelles les autorités chargées de la sécurité ont répondu aux manifestations pacifiques des étudiants universitaires par la violence et des arrestations massives. »
Mme Jean-Pierre a déclaré que les étudiants universitaires en Iran sont « à juste titre enragés » par la mort d’Amini. Et que les arrestations des manifestants sont le type d’événements qui incitent les jeunes en Iran à quitter le pays « et à rechercher la dignité et les opportunités ailleurs. »
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que les protestations généralisées qui ont suivi la mort d’Amini ne sont pas le fait d' »Iraniens ordinaires ». Il accusé les États-Unis (Joe Biden) et Israël d’avoir planifié les manifestations.
Les protestations, qui en sont à leur troisième semaine, ont été accueillies par une répression de la part de la police et des forces de sécurité. Un décompte des déclarations gouvernementales compilé par l’Associated Press fait état d’au moins 14 morts et de 1 500 arrestations, tandis que les groupes de défense des droits affirment qu’il y a au moins 130 morts et des milliers d’arrestations.
Khamenei a déclaré que la mort d’Amini était un « triste incident » et qu’il avait le cœur brisé.
La police des mœurs iranienne a arrêté Melle Amini à Téhéran parce qu’elle n’aurait pas respecté le code vestimentaire strict du pays. Elle est décédée dans un hôpital trois jours plus tard après être tombée dans le coma.
Le gouvernement a déclaré qu’elle était morte d’une crise cardiaque. Sa famille a rejeté cette version, affirmant que Melle Amini n’avait jamais eu de problèmes cardiaques et qu’elle avait été battue. Elle a demandé que des comptes soient rendus.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré la semaine dernière : « La seule raison pour laquelle elle n’est pas [en vie] est qu’un régime brutal lui a ôté la vie et l’a fait à cause de décisions qu’elle aurait dû prendre sur ce qu’elle portait ou ne portait pas. »
Source : VOA/ CSDHI
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