mercredi 3 juillet 2024

John Bercow, ancien président du Parlement britannique : la chute inéluctable du régime iranien

 Le 29 juin, lors du Sommet mondial Iran libre 2024 qui s’est tenu à Paris, en France, l’ancien président du Parlement britannique, John Bercow, a apporté son soutien à la Résistance iranienne et à sa dirigeante Maryam Radjavi.

Bercow a souligné l’extraordinaire héroïsme des résistants et les risques qu’ils prennent quotidiennement pour la cause de la liberté. Il a condamné les tactiques brutales et répressives du régime iranien, notamment les massacres, les exécutions extrajudiciaires et les incarcérations aveugles. Il s’est dit convaincu que les jours du régime sont comptés et que ses dirigeants finiront par être traduits en justice pour leurs crimes contre l’humanité.

Critiquant le manque d’imagination du régime et ses politiques oppressives, le président Bercow a interpellé la communauté internationale, en particulier ceux qui croient au mantra du régime (Il n’y a pas d’alternative). Selon lui il existe effectivement une alternative, incarnée par le Conseil national de la Résistance iranienne et le Plan en dix points de Maryam Radjavi. Ce plan, a-t-il noté, constitue une vision globale et démocratique de l’avenir de l’Iran, plaidant pour le suffrage universel régulier, la liberté d’expression, un système judiciaire indépendant et un État non nucléaire en paix avec le monde.

L’ancien président du Parlement britannique a appelé à des sanctions rigoureuses et à un soutien à ceux qui luttent pour la liberté en Iran, rejetant toute forme de complaisance. Il a souligné le soutien large et diversifié apporté à la cause, unissant des personnes de divers horizons politiques et zones géographiques.

Dans ses remarques finales, Bercow a exprimé l’espoir d’un futur rassemblement à Téhéran pour célébrer le succès du mouvement de résistance, appelant à une persévérance et une détermination continues dans la lutte pour la liberté.

John Bercow a déclaré :

Madame Radjavi, chers amis de la liberté, mesdames et messieurs, j’ai le privilège d’être invité à être parmi vous pour cet important événement. Je peux vous dire avec ma tête mais aussi avec mon cœur que cette sixième édition est pour moi tout autant un privilège et une source d’inspiration que la première. Comme vous tous, je suis ici pour une et une seule raison, à savoir que je souhaite exprimer, de manière aussi passionnée et informative que possible, mon soutien sans réserve au Conseil national de la Résistance iranienne en tant qu’une institution, et pour l’héroïsme tout à fait extraordinaire, tant de Mme Radjavi, qui ne nécessite aucun débat ni élaboration, et des résistants eux-mêmes, dont nous avons tous eu le privilège d’entendre il y a quelques instants certains d’entre eux.

Le courage, la vision, le courage, et si je puis dire, en tant que personne qui vit en sécurité, ce sont des gens, tous, mes amis, qui font preuve quotidiennement du courage en prenant les risques qu’ils prennent, sachant que le lendemain pourrait être le dernier car il y a un objectif plus élevé, un risque qui vaut la peine d’être pris dans la poursuite de cet objectif souhaité de liberté.

Nous avons tous décrit le mal du régime iranien, mais je pense que cela mérite d’être souligné brièvement. Par quoi se caractérise ce régime ? Meurtres de masse, exécutions extrajudiciaires fréquentes, incarcération aveugle de personnes qui osent adopter un point de vue différent de celui des mollahs, et au-delà de ces violations des droits de l’homme au plus haut niveau, flagrantes et impardonnables.

Le fait quotidien de la vie sous cette dictature sectaire et théocratique est la barbarie, la bestialité et la brutalité. Réalité. C’est ce qu’ils font, et c’est, si je puis dire, et c’est ce que je fais, tout ce qu’ils savent. Ils n’ont pas l’espace mental, l’absence de préjugés ou la marge d’imagination nécessaires pour supposer qu’il peut y avoir une autre façon de diriger un pays.

Je dis cela parce que je pense que nous tous ici présents aujourd’hui sommes unis par l’hypothèse et la conviction, souvent implicites mais implicites, que le rôle des gouvernements, et même des parlements, et de chaque parlementaire, est de servir son peuple. C’est un concept totalement inconnu, voire étranger aux bigots misogynes qui prédominent à Téhéran. Ils ne voient tout simplement pas les choses comme ça. Ils ne sont pas là pour servir. Ils sont là pour intimider, subjuguer, dominer et terroriser leur peuple.

Source : NCRI 

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