• Le vice-ministre des Routes : Une minorité de routiers cherchent à créer des tensions, poussés par des médias hostiles étrangers
La grève de dizaines de milliers de routiers à travers tout le pays est entrée dans son cinquième jour, touchant 124 villes de 30 provinces. Or le régime des mollahs, à l’aide de ses appareils de répression et de censure, tente par menaces, promesses et divers stratagèmes de mettre fin à cette grève.
Les routiers protestent contre la faiblesse des tarifs de fret, la réduction des quotas de carburant, le coût écrasant des pièces détachées et des réparations, les cotisations d’assurance, les péages injustes, l’absence de sécurité de l’emploi et l’absence de tarifs réglementés. Dans certains cas, ils ont bloqué les routes.
Dans plusieurs provinces, comme Fars, Yazd, Ispahan et Hormozgan, des routiers qui n’avaient pas participé dès le début se sont joints à la grève les jours suivants. Dans certaines zones, les forces répressives du régime ont tenté par des menaces, des tabassages ou de fausses promesses de briser le mouvement, mais se sont heurtées à la résistance des routiers. On signale des arrestations dans les provinces de Kermanchah, Kerman, Fars, le Kurdistan et Bouchehr.
Avec la poursuite de la grève, des perturbations sont signalées sur les marchés de fruits et légumes, une baisse du volume de chargement dans les centres logistiques, et même une pénurie de carburant dans certaines stations-service, notamment dans la province de Markazi.
Face à l’ampleur croissante de la grève des routiers, des députés du régime ont exprimé leur inquiétude. Mohammad Reza Rezaï, président de la commission de l’urbanisme, a mis en garde : « Si les conducteurs font grève ne serait-ce qu’un jour, cela inflige des pertes de plusieurs milliers de milliards à l’économie du pays… Les ennemis du pays sont à l’affût, et l’un de leurs objectifs est la communauté des routiers, car elle joue un rôle stratégique dans l’approvisionnement en carburant et en marchandises. » (Ham-Mihan – 26 mai 2025)
Un autre député, Adel Najafzadeh, a souligné : « Le réseau de transport du pays est en train de s’effondrer, en raison du manque d’attention depuis ces dernières décennies, de l’absence de modernisation et du manque de soutien sérieux à cette classe laborieuse. » (Ham-Mihan – 26 mai 2025)
Reza Akbari, vice-ministre des Routes du régime, a déclaré : « Un nombre limité de routiers tentent de créer des tensions, sous l’influence des médias hostiles étrangers qui veulent présenter les routes du pays comme dangereuses. » (Agence ILNA – 26 mai 2025)
Parmi les nombreuses villes où les camionneurs ont entamé une grève figurent : Téhéran, Arak, Azna, Asadabad, Islamabad-e Gharb, Ispahan, Izeh, Baft, Boroujerd, Khorramabad, Dezfoul, Divandareh, Rafsandjan, Zarand, Zanjan, Saveh, Sabzevar, Semnan, Sanandaj, Sirjan, Shabab, Shahr-e Kord, Chiraz, Abbasabad-Darreh Shahr, Fasa, Feyzabad, Qareh Bolagh, Qazvine, Qasr-e Shirin, Kazeroun, Kashmar, Kerman, Kermanchah, Kangavar, Golpayegan, Guenu, Lahijan, Mahshahr, Marivan, Machhad, Mahvelat, Mehriz, Najafabad, Nichapour, Yazd, Ardebil, Asfarvarin, Aslandouz, Aq Qala, Omidieh, Oroumieh, Ilam, Babol, Basmenj, Bojnourd, Borjestan, Bostanabad, Bandar-Abbas, Boneh-Kalaghi, Baharan, Baharestan, Boushehr-Saheli, Tabriz, Torbat-e Jam, Jahrom, Tchabahar, Khorramabad, Khosravi, Khalilshahr, Khomeynishahr, Darab, Doroud, Dashtyari, Dehgolan, Dolatabad, Robat Karim, Rameshkan, Zabol, Saveh, Sarbisheh, Sarpol-e Zahab, Salafchegan, Semnan, Soumar, Shahroud, Shalamzar, Shamsabad, Shahr-e Babak, Salehabad, Sadra, Assalouyeh, Farsan, Fouladshahr, Qareh-Papagh, Qazanchi, Qom, Karaj, Kangavar, Kahnouj, Kiar, Kiashahr, Gahrou, Guilangharb, Lahijan, Lenjan, Langaroud, Marvdasht, Malayer, Mahabad, Mehran, Mehriz, Mian Shahr, Meybod, Naqadeh, Hamedan, Varamine, Yazdanshahr-Najafabad et Younessi (province du Khorasan-e Razavi).
Soulignant que la voix des routiers résonne désormais avec celle des retraités d’Ahvaz et Kermanchah, des agriculteurs du Khouzistan et des cordonniers de Téhéran, Maryam Radjavi, a déclaré : Les vaillants routiers crient : « On ne plus continuer. Nous sommes écrasés, mais nous ne garderons pas le silence. » Elle a ajouté que le soulèvement et la résistance sont les seuls moyens de sortir de la pauvreté, de l’injustice, du chômage et de la corruption systémique du régime.

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