jeudi 15 mai 2025

Iran : Détérioration de l’état de santé de Hojjat Alizadegan dans la prison de Yazd

Hojjat Alizadegan, un prisonnier politique âgé de 58 ans et détenu à la prison centrale de Yazd depuis 2024 pour avoir « soutenu l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) », fait face à une grave crise de santé due à l’aggravation de sa maladie pulmonaire. Les autorités pénitentiaires, en coordination avec les services de sécurité, lui ont refusé l’accès aux soins médicaux nécessaires.

Selon des sources bien informées, Hojjat Alizadegan souffre d’une maladie respiratoire grave et a un besoin urgent de matériel médical, y compris un ventilateur, ainsi que de médicaments spécialisés. Cependant, les autorités pénitentiaires ont non seulement empêché son transfert vers des centres médicaux spécialisés mais aussi refusé de lui permettre de se rendre à l’infirmerie de la prison ou d’être examiné par un spécialiste.

Cette situation constitue, selon les normes internationales, une forme de torture et de traitement cruel et inhumain, car la privation d’un détenu des soins médicaux appropriés est une violation grave. Ce traitement a mis la vie de Hojjat Alizadegan en grave danger et suscité une vive inquiétude dans sa famille et auprès des organisations de défense des droits humains.

Violation du principe de classification des crimes : pression supplémentaire sur le prisonnier politique

En plus de la négligence médicale, les autorités pénitentiaires de Yazd ont violé le principe fondamental de séparation des prisonniers sur la base de leurs délits en transférant Hojjat Alizadegan dans un service pour détenus reconnus coupables de crimes communs. Il est détenu parmi des prisonniers non politiques depuis plus de sept mois — une mesure qui contredit à la fois les normes relatives aux droits de la personne et les règlements internes de l’organisation pénitentiaire iranienne — et a considérablement augmenté la pression psychologique et physique sur lui.

Détention sans procès équitable

Hojjat Alizadegan a été arrêté en 2024 par les forces de sécurité et est détenu dans la prison de Yazd depuis sans accès à un avocat de son choix et sans avoir subi un procès équitable. Ces cas constituent des violations flagrantes des droits fondamentaux de la personne, y compris le droit aux soins médicaux, à un procès équitable et à la protection contre les traitements inhumains et dégradants.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire