Voix défiantes à Zahedan : Les unités de résistance s’élèvent contre la répression et les coupures de courant

 Le vendredi 16 mai, les rues de Zahedan ont résonné d’un audacieux défi alors que les unités de résistance menaient une campagne courageuse contre le régime iranien. Dans une ville sous surveillance intense, où l’emprise des forces de sécurité comme le CGRI et Basij est omniprésente, les activistes ont risqué leur vie pour faire entendre leur voix et celle de leur peuple.

Sous l’œil vigilant des caméras de surveillance et des unités de sécurité patrouillant, les unités de résistance ont peint des pancartes et des slogans sur les murs publics. Leur message était clair : les gens en ont marre des coupures de courant, de la répression et des exécutions.

Protester contre les coupures d’électricité et les priorités du régime

La campagne visait la mauvaise gestion flagrante et les priorités déformées du régime. À mesure que l’Iran s’enfonce dans les difficultés économiques et que la vie quotidienne devient de plus en plus insupportable, des slogans expriment une frustration bouillonnante face aux pannes d’électricité et au gaspillage des ressources nationales :

• « Coupez l’électricité au Bassidj, au CGRI et aux forces de sécurité — donnez-la à la population. »
  
• « Si Khamenei se souciait de la douleur des gens, il détournerait le pouvoir du CGRI et le donnerait aux citoyens. »
• « Deux mille milliards de dollars ont été dépensés pour des armes nucléaires, mais nous n’avons ni électricité, ni eau, ni air. »
• « Voici votre négociation : buvez le poison vous-mêmes. »

Ces messages forts reflètent la colère croissante du public face au refus du régime de répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens tout en donnant la priorité aux ambitions militaires et nucléaires.

Les slogans politiques exigent de la responsabilité et du changement

Nombre de slogans allaient au-delà des griefs économiques et visaient directement les fondements politiques du régime :

• « La magistrature des bourreaux a déjà été jugée par le tribunal populaire ».
• « Tenir un référendum : les mollahs devraient-ils se perdre? »
• « La seule priorité de Khamenei est de préserver son régime ; la réponse, c’est le soulèvement et le feu. »

« Le remède à toute cette douleur, c’est la révolution et le feu sur le régime. »

Ces slogans reflètent une population qui ne voit pas d’avenir dans le système actuel et n’a plus peur de réclamer sa fin.

Rejeter toutes les formes de dictature

Les unités de résistance ont aussi clairement indiqué que leur lutte n’est pas seulement contre la théocratie, mais contre toutes les formes d’autoritarisme, passées et présentes :

• « La demande du peuple : le renversement du régime par le peuple »
• « Malédiction du peuple et de l’histoire sur le Shah et le Cheikh »
• « Pendant 100 ans, la vraie bataille de l’Iran a été entre la liberté et la tyrannie.
• « Mort à l’oppresseur, qu’il s’agisse du chah ou du chef suprême – 1404 ».

Ces messages soulignent une vérité plus profonde : le désir du peuple n’est pas de revenir à une forme passée de dictature, mais de forger un avenir libre et démocratique.

Zahedan : un symbole de résistance

Zahedan, connu depuis longtemps pour sa résilience face à certaines des répressions les plus dures du régime, est une fois de plus en première ligne dans la lutte pour la justice. La campagne du 16 mai envoie un signal fort à Téhéran et au monde :

La rue est pleine de résistance. Le régime peut essayer de réduire au silence la dissidence et les unités de résistance, mais l’appel du peuple pour la justice, la dignité et la liberté ne sera pas éteint.