Au cours des quatre premiers mois de 2025, au moins 153 personnes ont été exécutées pour meurtre en Iran.
Moshir Osmanzadeh, un homme kurde condamné à mort pour meurtre, a été exécuté dans la prison centrale d’Oroumieh.
Selon des informations obtenues par l’Iran Human Rights, un homme a été pendu dans la prison centrale d’Oroumieh (Darya) le 14 mai 2025. Son identité a été établie comme étant Moshir Osmanzadeh, un homme kurde de 51 ans d’Oroumieh.
Il a été arrêté il y a quatre ans et condamné à des qisas (châtiment en nature) pour meurtre.
Au moment de la rédaction du présent rapport, son exécution par qisas n’avait pas été rapportée par les médias ou les autorités iraniennes.
Les personnes accusées du terme générique de « meurtre intentionnel » sont condamnées à des peines de qisas (la loi du Talion), quelle que soit l’intention ou les circonstances, en raison d’un manque de classement dans la loi. Une fois qu’un accusé a été condamné, la famille de la victime doit choisir entre la mort comme châtiment, diya (argent du sang) ou le pardon.
Il est important de noter que, bien qu’un montant indicatif soit fixé chaque année par le pouvoir judiciaire, il n’y a aucune limite légale quant au montant qui peut être réclamé par les familles des victimes. IHRNGO a enregistré de nombreux cas où les accusés sont exécutés parce qu’ils ne peuvent pas se permettre de payer l’argent du sang. Si la famille de la victime choisit l’exécution, elle est non seulement encouragée à y assister, mais aussi à procéder elle-même à l’exécution.
Selon le rapport annuel 2024 d’IHRNGO sur la peine de mort, au moins 419 personnes, dont un délinquant juvénile et 19 femmes, ont été exécutées pour meurtre, soit le plus grand nombre d’exécutions par qisas depuis 2010. Seulement 12% des exécutions par qisas enregistrées ont été annoncées par des sources officielles. En 2024, l’Iran Human Rights a également enregistré 649 cas de familles qui ont choisi la diya ou le pardon au lieu des exécutions par qisas.
Au cours des quatre premiers mois de 2025, au moins 153 personnes ont été exécutées pour meurtre en Iran, selon les données d’IHRNGO.


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