Iran : Au 3ème jour, la grève nationale des routiers s’étend à au moins 72 villes

 Ce samedi 24 mai 2025, la grève nationale des chauffeurs routiers et des opérateurs de véhicules de transport de marchandises est entrée dans sa troisième journée en Iran. La grève a commencé le 19 mai à Bandar Abbas et, à partir du 22 mai, s’est étendue à plusieurs régions du pays. Elle couvre maintenant au moins 72 villes dans les provinces de Téhéran, Ispahan, Chaharmahal-Bakhtiari, Khorassan-Razavi, Khouzistan, Fars, Kerman, Kermanchah, Lorestan, Hormozgan, Hamedan, Yazd, Qazvine, Guilan, Kermanchah, Ardebil, Semnan, Ilam, Markazi, Kurdistan, Azerbaïdjan occidental, Azerbaïdjan oriental, et Bouchehr.

Les routiers en grève protestent contre l’augmentation exorbitante des coûts d’assurance, la réduction des quotas de carburant diesel, les faibles taux de fret, la corruption généralisée et le manque de sécurité de l’emploi. Ils ont complètement arrêté le chargement des cargaisons dans les terminaux et le long des itinéraires de transit.

Les tentatives du régime pour briser le mouvement ont échoué. Cette grève a non seulement été soutenue et accueillie favorablement par la profession, mais elle a également été encouragée par le grand public. Les forces répressives ont tenté d’intimider ou d’attirer les chauffeurs en envoyant divers messages SMS. Par exemple, elles ont promis 500 litres de carburant gratuit à quiconque ne participerait pas à la grève. Cependant, les chauffeurs honorables et laborieux n’ont pas tenu compte de cette promesse. Dans certaines régions, les chauffeurs ont bloqué les routes pour empêcher les agents du régime de briser la grève.

Les routiers ont déclaré : « Nous revendiquons nos droits. Notre unité est la seule force qui fasse tourner les roues en notre faveur. Aujourd’hui, du cœur du Lorestan au sol du Khouzistan, des ports du sud aux routes du nord, les camions sont silencieux, mais les voix des chauffeurs résonnent plus fort que jamais. »

Tant que le régime des mollahs restera au pouvoir, la pauvreté, la discrimination, la corruption, l’inflation et le chômage s’intensifieront chaque jour. La seule solution est le soulèvement et la résistance pour établir la démocratie et la souveraineté populaire.