Une conférence a été organisée au bureau du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Berlin en soutien au « Mouvement pour la justice concernant le massacre de 1988 ». Des élus de l’Assemblée fédérale allemande, des avocats de renom, des militants des droits de l’Homme et des représentants de la communauté iranienne d’Allemagne ont participé à la conférence.
Les intervenants ont condamné l’augmentation des exécutions en Iran et appelé le gouvernement allemand à conditionner ses relations avec le régime iranien à l’arrêt des exécutions. Ils ont également souligné la nécessité de mener une enquête internationale sur le massacre de 1988 afin de clarifier les circonstances de ce crime et de traduire en justice les responsables.
De nombreux prisonniers politiques, des témoins et les familles des martyrs ont témoigné des crimes du régime pendant le massacre de 1988. Otto Bernhardt, président du comité de solidarité pour un Iran libre et membre du conseil d’administration de la Fondation Konrad, a déclaré : « Nous ne devons pas oublier que 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés dans différentes prisons en Iran en 1988. Notre premier objectif est de porter ces cas d’injustice et de violation des droits de l’Homme devant la Cour pénale internationale. »
Le député allemand du parti démocrate-chrétien, Martin Patzelt, a mentionné les prochaines réunions de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme et a ajouté : « Les prisonniers politiques qui ont été exécutés en 1988 n’étaient qu’un groupe de personnes qui voulaient établir un Iran libre et n’ont fait que soutenir l’organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI). »
Le député allemand du parti chrétien-démocrate, Klaus-Dieter Fritsche, a condamné la politique de complaisance des gouvernements occidentaux envers le régime iranien, au mépris total des violations des droits de l’Homme et des exécutions quotidiennes en Iran. Il a également souligné les crimes odieux et les mesures répressives du régime.
L’avocat de renom, Bernhard Heusler, a mentionné le massacre de 1988 et l’avancement du mouvement pour la justice en Iran : « La vérité concernant l’injustice en Iran vaincra. Non seulement les responsables de ce massacre devraient être traduits en justice, mais ils devraient également être derrière les barreaux ainsi que les 16 membres des commissions de la mort. »
Le président du bureau des droits de l’Homme à Berlin, Christian Zimmermann, a enquêté sur les mesures des assemblées internationales, dont la Cour de Nuremberg et la Cour spéciale en Yougoslavie pour combattre l’impunité. Il a affirmé que ces mesures montraient comment la communauté internationale pouvait traduire en justice les responsables et qu’il n’est pas acceptable de voir que rien n’est fait concernant le massacre de 1988.
La représentante du CNRI en Allemagne, Mme Masoumeh Bolurchi, a mentionné l’augmentation de la répression, les arrestations quotidiennes et les exécutions dans les villes iraniennes. Elle a appelé au soutien du Mouvement pour la justice.
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