Jeudi 4 février, le tribunal belge a annoncé son verdict concernant le diplomate terroriste iranien Assadollah Assadi qui a tenté de faire exploser une bombe lors du grand rassemblement de l’opposition iranienne en 2018 en France.
Une lettre a été écrite par 40 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) au Président de l’APCE, Rik Daems concernant cette affaire.
“Pour un examen de la politique à l’égard de l’Iran dans tous les domaines [et] des mesures sérieuses et efficaces”, lit-on dans la lettre en ajoutant, “toute relation économique et commerciale avec la République islamique d’Iran » devrait être conditionné à «l’amélioration de la situation des droits de l’homme en Iran et la fin du « terrorisme du régime sur le sol européen.
Le sénateur Roberto Rampi, secrétaire de la délégation nationale italienne à l’APCE, a publié le communiqué de presse suivant à cet égard:
40 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) appellent à la révision de la politique iranienne, à des mesures efficaces pour contrer la répression de l’Iran dans son pays et le terrorisme à l’étranger
Rome, Italie, 2 février – 40 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe de tous les groupes politiques, de 21 pays européens, ont écrit une lettre au Président de l’APCE, l’Hon. Rik Daems, exprimant leurs «graves préoccupations concernant la situation des droits de l’homme en Iran», ajoutant: «Depuis quatre décennies, le régime iranien opprime brutalement son peuple et alors qu’il a été aveugle en privant les citoyens de leurs droits individuels et sociaux, les femmes, les jeunes et les minorités ont été les plus victimes d’oppression. »
Les parlementaires ont également noté: «La politique intérieure de répression et d’exportation du terrorisme et de l’intégrisme à l’étranger est le fondement de la stratégie de survie de l’Iran depuis des décennies, cette dernière ayant été soutenue par les ambassades d’Iran en Europe».
Faisant référence au complot d’attentat déjoué contre le grand rassemblement du Conseil national de la résistance (CNRI) de l’opposition iranienne à Villepinte, près de Paris, en juin 2018, les législateurs ont souligné la conclusion du Service national de sécurité belge (VSSE), qui a déclaré: «Les plans de l’attaque ont été développée au nom de l’Iran à la demande de ses dirigeants ».
Les signataires ont également dénoncé la politique du régime de Téhéran consistant à «faire chanter les pays occidentaux en utilisant des personnes ayant la double nationalité comme pions d’échange avec ses terroristes dans les prisons étrangères».
Ces actions néfastes, ont-ils souligné, appellent «à un examen de la politique à l’égard de l’Iran dans tous les domaines [et] des mesures sérieuses et efficaces», qui comprenaient le fait de conditionner «toute relation économique et commerciale avec la République islamique d’Iran à l’amélioration des droits de l’homme et la fin du terrorisme du régime sur le sol européen. »
En rappelant la «déclaration du Conseil de l’Union européenne du 29 avril 1997», ils ont souligné que «les agents et mercenaires des services de renseignement iraniens ayant une couverture diplomatique, journalistique et économique devraient être jugés, punis et expulsés, et les centres avec une couverture religieuse ou culturelle promouvant le terrorisme et l’intégrisme devrait être fermée », ajoutant:« L’octroi de l’asile et de la citoyenneté aux agents et mercenaires du ministère des renseignements (VEVAK) devrait être une ligne rouge. »
Des copies de la lettre ont été transmises à Charles Michel, président du Conseil européen, et à Josep Borrell Fontelles, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères.
Sénateur Roberto Rampi
Secrétaire de la délégation nationale italienne à l’APCE
Co-parrain:
Hon. Anna ZÁBORSKÁ,
Présidente de la délégation nationale de la République slovaque à l’APCE
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