CSDHI – Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté trois Iraniens lors de manifestations de retraités, d’enseignants et de travailleurs devant le ministère du travail, hier, le 7 mars, à Téhéran.
Selon HRANA, les trois manifestants arrêtés sont un militant syndical Kamyar Fakour, un employé de Snap Food Asad Moftahi et un enseignant à la retraite Esmaeel Gerami. Les agents ont battu Asad Moftahi lors de son arrestation.
Des travailleurs du pétrole, de l’acier et de la construction saisonnière, des syndicats indépendants, des retraités et des enseignants étaient également présents. Les manifestants réclamaient des pensions et des salaires plus élevés.
En plus de Téhéran, les retraités ont organisé des manifestations devant les bâtiments de l’Organisation de la sécurité sociale à Karaj près de Téhéran. Ils se sont réunis aussi à Arak au sud-ouest de Téhéran, à Ispahan et Yazd dans le centre de l’Iran, à Tabriz, Oroumieh et Qazvin dans le nord-ouest de l’Iran. Puis, dans les villes de Shahroud, Rasht et Behshar au nord, Mashhad au nord-est de l’Iran, Kerman au sud-est, Shushtar, Shush, Ahvaz et Chiraz au sud-ouest, et enfin à Khorramabad, Ilam et Kermanshah à l’ouest.
Depuis décembre 2020, les retraités ont organisé plusieurs rassemblements nationaux de manière hebdomadaire. Les précédentes manifestations ont eu lieu les 26 janvier, 10 janvier, 3 janvier et 14 février.
En raison de la faiblesse de la monnaie nationale et des problèmes économiques, et à cause de la corruption et de la mauvaise gestion en Iran, le seuil de pauvreté pour une famille de quatre personnes est passé à 10 millions de tomans (environ 338 euros). Le seuil de pauvreté absolue est de 6,8 millions de tomans (environ 230 euros), ce qui place 50 % de la population iranienne, y compris les retraités, sous le seuil de « pauvreté absolue ».
Source : Iran News Wire
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