lundi 7 juin 2021

Iran HRM demande à l’ONU d’enquêter sur les conditions de détention d’Arzhang Davoudi.

davoudiCSDHI – Aucune information n’est disponible sur les conditions de santé d’Arzhang Davoudi, 68 ans. Il se trouve dans le quartier de haute sécurité de la prison de Rajaï Chahr (Gohardasht) à Karaj. Il est isolé des autres détenus depuis le 27 mai 2021.

Les autorités carcérales transfèrent le prisonnier politique à Rajaï Chahr

Elles ont transféré le prisonnier politique Arzhang Davoudi à la prison de Rajaï Chahr après de longues années d’exil dans des prisons éloignées à Ahwaz, Bandar Abbas et Zabol. Les autorités pénitentiaires et les agents du ministère du renseignement l’ont détenu au secret et l’ont soumis à la torture et au harcèlement dans le but de le briser.

Le pénitencier du Grand Téhéran n’a pas accepté M. Davoudi. Il craignait que son contact avec les jeunes prisonniers arrêtés et détenus lors des manifestations de novembre 2019 ne renforce leur moral et leur résistance en prison.

Les autorités de la prison de Rajaï Chahr se sont également abstenues de l’admettre dans le quartier des prisonniers politiques. Elles l’ont maintenu en isolement dans le quartier de haute sécurité.

Arrêté en 2003, il est en prison depuis 18 ans

Arzhang Davoudi possède un diplôme en génie mécanique et en gestion industrielle de l’université du Texas. Les forces iraniennes l’ont arrêté en 2003 pour « insulte envers Khamenei. »

La justice iranienne l’a initialement condamné à 15 ans de prison et à cinq ans de privation de droits et d’expulsion vers des prisons du sud de l’Iran. Elle l’a ensuite condamné à cinq ans de prison supplémentaires pour avoir soutenu l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Le régime iranien veut torturer à mort ce prisonnier résistant. Depuis 18 ans, les autorités iraniennes le détiennent dans des conditions effroyables, sans un seul jour de congé. Il a fait une grève de la faim à de nombreuses reprises.

Le directeur de la prison de Zahedan le pousse dans les escaliers

En 2018, le directeur adjoint de la prison de Zahedan à Zabol a poussé M. Davoudi dans les escaliers du deuxième étage alors qu’il était menotté. À la suite de cet acte atroce, M. Davoudi souffrait d’une épaule disloquée. Ses deux jambes se sont brisées. Et ses vertèbres lombaires étaient gravement blessées. Il ne peut plus marcher et devra utiliser un déambulateur pour le reste de sa vie.

Iran HRM demande instamment au Rapporteur spécial de l’ONU de prendre des mesures urgentes pour obtenir des informations sur l’état de santé d’Arzhang Davoudi. Il s’agit de lui sauver la vie après 18 ans de traitement cruel et inhumain dans les prisons du régime iranien.

Source : Iran HRM

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