Les retraités se joignent aux travailleurs pour exiger des changements en Iran

– Les travailleurs de tout le pays ont participé à des grèves et à des manifestations pour exiger des responsables du régime qu’ils reconnaissent leurs droits. Dans la nuit de mardi à mercredi, des habitants du quartier de Shahrak-e Bagheri à Téhéran ont scandé des slogans hostiles au régime, notamment « À bas Khamenei ! » et « À bas le dictateur ! ». En outre, des agents du régime auraient attaqué des écolières à Sanandaj, Baneh et Kermanshah avec des gaz chimiques, et des rapports indiquent que ces attaques étaient organisées et délibérées.

Les retraités de l’industrie des télécommunications du régime se sont rassemblés dans plusieurs villes et provinces pour protester contre la faiblesse de leurs pensions et leurs mauvaises conditions économiques. Au cours des semaines et des mois précédents, des manifestations avaient également eu lieu à Téhéran et dans d’autres villes d’Iran. Dans tout le pays, les retraités ont protesté contre la détérioration de leurs conditions de vie au cours des dernières années.

Dans le même temps, les habitants du quartier de Sadeghiyeh à Téhéran ont scandé « À bas Khamenei ! » et « Maudit soit Khomeini ! », en référence au fondateur du régime, Ruhollah Khomeini.

Les travailleurs retraités de Téhéran et de Shush ont organisé des rassemblements et des marches le 2 mai, pour protester contre la corruption du régime, ses politiques économiques et le pillage de leur argent. Dans plusieurs autres villes d’Iran, les retraités de l’Organisation de la sécurité sociale ont également manifesté pour défendre leurs droits. À Shush, les retraités manifestants ont scandé « Ni le Majlis ni le gouvernement ne se soucient du peuple ! »

Les directeurs de la Haft Tappeh Sugarcane Company et les gardes de sécurité du site de Shush ont attaqué les représentants des travailleurs qui étaient en grève devant le bâtiment de l’entreprise. Les travailleurs de l’entreprise ont protesté contre ces mesures et les agents de sécurité ont réagi en multipliant les attaques.

A Téhéran, les membres de l’Union des vétérans de la communauté ouvrière iranienne ont organisé un rassemblement et une marche dans les rues pour protester contre les politiques anti-ouvrières du régime. Les chauffeurs du terminal local de Bandar-e Khomeini se sont également mis en grève pour exiger le respect et la reconnaissance de leurs droits.

Les travailleurs du complexe industriel de pneus de Yazd se sont rassemblés à Yazd le 3 mai pour protester en faveur de leurs droits. C’est le troisième jour de leur rassemblement. À Ilam, les travailleurs de l’entreprise pétrochimique locale ont déposé une nappe vide symbolique sur le sol pour protester contre la faiblesse de leurs salaires, qui les empêche de joindre les deux bouts.

La présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a envoyé un message aux travailleurs iraniens et à l’ensemble de la nation, les exhortant à joindre leurs rangs dans leurs protestations et à renverser le régime.

Maryam Radjavi a souligné que la colère et la détermination des travailleurs iraniens pour la révolution et la liberté sont plus puissantes que la force d’oppression du régime. Elle a également déclaré que l’immense potentiel de la société iranienne pour la révolution est démontré par les protestations continues des travailleurs du pays.

Source : Stop Fundamentalism (Stop au Fondamentalisme)/ CSDHI