Arjang Davoodi, 68 ans, diplômé en génie mécanique et en gestion industrielle de l’Université du Texas, est incarcéré depuis 18 ans dans les pires conditions sans un seul jour de sortie et sans un minimum de droits. Il n’a cessé d’être transféré d’une prison à l’autre, d’Evine (Téhéran) à Gohardasht (Karadj) d’Ahwaz à Bandar-Abbas, de Zahedan à Zabol. Les autorités lui ont fait subir toutes sortes de tortures et de harcèlement pour le briser.
Arjang est en prison depuis 2003 sur des accusations telles que « outrage à Khamenei ». Les autorités lui vouent une haine profonde en raison de sa résistance et de sa persévérance et veulent le voir agonir dans la douleur. Il a d’abord été condamné à 15 ans de prison et à cinq ans de privation de droits sociaux et de bannissement vers les prisons du sud de l’Iran. Il a été ensuite à nouveau condamné à cinq ans de prison pour son soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).
En 2018, après avoir été convoqué au bureau de Mohammad Khosravi, le cruel directeur de la prison de Zahedan, Arjang Davoodi, pieds et poings liés, a été jeté en bas des escaliers depuis le deuxième étage par Gholamreza Qadir, l’adjoint du directeur. Dans ce crime inhumain, Arjang s’est cassé l’épaule, a eu les deux jambes brisées et ses vertèbres lombaires ont été gravement endommagées de sorte que jusqu’à la fin de sa vie qu’il ne pourra plus marcher qu’avec un déambulateur. Il a déjà fait plusieurs grèves de la faim.
La Résistance iranienne demande des informations sur sa situation, des soins médicaux immédiats pour le prisonnier politique Arjang Davoodi et la visite de ses proches. Le Conseil des droits de l’homme, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme et le Rapporteur spécial doivent agir pour lui sauver la vie et le faire libérer après 18 ans d’emprisonnement cruel et inhumain.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 juin 2021
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