jeudi 8 mai 2025

Les familles de prisonniers politiques poursuivent leurs protestations contre la peine de mort

 Le mardi 6 mai 2025, à l’occasion de la 67e semaine de la campagne nationale « Non aux exécutions le mardi », les familles de prisonniers politiques condamnés à mort, accompagnées de jeunes manifestants dans plusieurs villes iraniennes, ont de nouveau élevé la voix contre l’usage de la peine capitale par le régime comme instrument de répression.

À Téhéran, les familles de prisonniers politiques se sont rassemblées une fois de plus devant la prison d’Evin, brandissant des photos de leurs proches et des pancartes portant des slogans tels que « Non aux exécutions » et « Annulation immédiate des condamnations à mort ».

Les familles ont montré les images de prisonniers tels que Vahid Bani-Amerian, Pouya Ghobadi, Mohammad Taghavi Sangdehi, Abolhassan Montazer, Babak Alipour, Akbar Daneshvarkar, Mehdi Hassani, Behrouz Ehsani Eslamlou, Mohammad-Javad Vafaee Sani et Manouchehr Fallah.

Les manifestants ont averti que l’émission et l’exécution de peines de mort violent les droits humains fondamentaux et provoquent un traumatisme psychologique profond pour les familles concernées.

Cinq de ces prisonniers – Bani-Amerian, Alipour, Ghobadi, Daneshvarkar et Taghavi – sont sur le point d’être transférés à la prison de Ghezel Hesar. En outre, les restrictions récentes sur leurs appels téléphoniques et l’accès à leurs comptes bancaires ont accentué les inquiétudes des familles.

Les protestations ont dépassé les frontières de Téhéran. Dans des villes comme Racht, Tabriz, Ispahan et Semnan, des jeunes manifestants sont également descendus dans les rues avec des pancartes en soutien à la campagne « Non aux exécutions le mardi », exigeant l’annulation immédiate des condamnations à mort.

À Racht, les manifestants ont brandi des photos de Mohammad-Javad Vafaee Sani, Manouchehr Fallah, Sharifeh Mohammadi ainsi que des personnes détenues dans le cadre de l’affaire dite d’Ekbatan, appelant à la fin des exécutions.

À Ispahan, des jeunes ont manifesté dans les rues, tenant des pancartes demandant l’annulation des peines capitales.

À Semnan, des actions similaires ont eu lieu, les manifestants scandant « Non à l’exécution, non à la répression ».

À Tabriz, de jeunes activistes ont rejoint la campagne nationale, répétant l’appel croissant à travers le pays pour l’abolition des exécutions.

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