CSDHI – L’Iran a infligé des peines sévères à une prisonnière, dissidente politique, à son fils et sa fille.
Selon une source bien informée, la section 23 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Zahra Safaei, sa fille Prastoo Moeini et son fils Mohammad Masoud Moini. Cette section est présidée par le juge Mohammad Mehdi Shahmirzadi.
Une famille sous le joug de la justice du régime des mollahs
Le tribunal a statué sur des peines de cinq ans pour « rassemblement et collusion », un an pour « diffusion de propagande contre l’État », un an pour « diffusion de propagande contre l’État », et deux ans pour « insulte à Khamenei et Khomeini. » En totalité, Zahra Safaei purgera un total de huit ans derrière les barreaux.
La justice a prononcé contre la fille de Safaei, Parastoo Moeini, deux peines. Une de cinq ans pour « rassemblement et collusion » et une d’un an pour « diffusion de propagande contre l’État », soit un total de six ans derrière les barreaux.
Le fils de Safaei, Mohammad Masoud Moini, devra purger une peine de cinq ans pour « rassemblement et collusion » et une d’un an pour « diffusion de propagande contre l’État. »
Le tribunal a prononcé des peines longues et inhumaines contre les trois dissidents alors qu’ils ont nié les accusations.
Fille d’un prisonnier politique des années 80
Née en 1962, Zahra Safaei est la fille d’un marchand renommé du Bazar de Téhéran, Hassan Ali Safaei. Il était prisonnier politique sous le Shah et le régime clérical l’a exécuté au cours de l’été 1981.
Les forces de sécurité ont arrêté Safaei à Téhéran le 24 février 2020. La justice l’accuse de soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran. Ils ont également arrêté Parastoo Moini, sa fille. Elles les ont ensuite été transférés au centre de détention du ministère du renseignement (pavillon 209 de la prison d’Evine). Les autorités ont transféré Parastoo Moini à la prison de Qarchak au début du mois de mars 2020.
Le 28 juin 2020, les autorités pénitentiaires ont temporairement libéré Zahra Safaei de la prison de Qarchak, jusqu’à la fin de son procès. Elle a dû payer une caution de 300 millions de Toman. Mais elles l’ont de nouveau arrêtée le 26 juillet 2020. L’arrestation a eu lieu quand elle a saisi le bureau du procureur de la prison d’Evine pour réexaminer son cas et celui de sa fille. Le 27 juillet 2020, les responsables carcéraux l’ont transférée à la prison de Qarchak.
Source : Iran HRM
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