dimanche 26 janvier 2025

La mort tragique de Niyan Chaliyani, 7 ans, à Boukan, à la suite d’une agression sexuelle

 Le samedi 25 janvier 2025, la ville de Boukan, dans l’ouest de l’Iran, a été le théâtre d’un grand rassemblement et de protestations généralisées de la part de ses habitants. Les manifestations ont été déclenchées par l’annonce de la mort d’une jeune fille à la suite de tortures et d’agressions sexuelles. Les manifestants ont exigé que justice soit rendue et que les auteurs de cette tragédie soient punis.

Dans la nuit du jeudi 16 janvier 2025, une fillette de 7 ans a été amenée aux urgences de l’hôpital de Boukan par son père, présentant des signes de perte de conscience et d’intoxication médicamenteuse. Niyan Chaliyani, une habitante du quartier de Zibachahr à Boukan, présentait de graves ecchymoses, des brûlures sur le corps et des saignements abondants. En raison de la gravité de ses blessures, elle a été transférée à l’hôpital d’Ourmia, la capitale de la province de l’Azerbaïdjan occidental.

Elle est décédée le vendredi 17 janvier 2025 dans un hôpital d’Ourmia en raison de la gravité de ses blessures.

Selon Naser Atabati, juge en chef de la province d’Azerbaïdjan occidental, qui s’est exprimé le 20 janvier 2025, Niyan vivait avec son père suite à la séparation de ses parents. Cependant, son père avait entamé une relation avec une femme il y a quelque temps. Les abus et la mort tragique de l’enfant se sont produits avec l’implication de cette femme et de son frère de 19 ans.

Le régime des mollahs est signataire de la Convention relative aux droits de l’enfant, mais il ne prend aucune mesure pour protéger ou garantir les droits et la vie des enfants en Iran, en particulier les droits et la sécurité des jeunes filles. L’absence de criminalisation de la maltraitance des enfants et l’imposition de peines disproportionnées aux contrevenants ont contribué à la propagation de ce phénomène en Iran. La maltraitance des enfants, en particulier des jeunes filles, est l’un des fléaux sociaux les plus répandus dans le pays.

Source : CNRI Femmes

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