Farzaneh Bijanipour, incarcérée pour des délits non politiques dans le quartier 6, a déclaré avoir ressenti des frissons et un grave malaise samedi soir et a demandé de l’aide à l’infirmerie de la prison. Cependant, le médecin de la prison a considéré que son état était une maladie simulée. Quelques heures plus tard, lorsque son état de santé s’est encore détérioré, ses codétenues l’ont ramenée à l’infirmerie, où on ne lui a donné qu’un analgésique.
Plus tard dans la nuit, Mme Bijanipour a perdu connaissance. Bien qu’elle ait été à nouveau emmenée à l’infirmerie, elle est décédée peu de temps après. Les autorités pénitentiaires ont retardé son transfert à l’hôpital jusqu’à ce qu’elle soit décédée.
En réponse, le dimanche 12 janvier, les détenues du quartier 6 ont entamé une grève de la faim, refusant de s’alimenter pour protester contre la négligence du personnel médical de la prison et l’incapacité de l’administration à fournir des soins adéquats.
Une fois de plus, la Commission des femmes du CNRI renouvelle son appel aux organisations et organismes internationaux de défense des droits de l’Homme pour qu’ils envoient une mission indépendante afin d’inspecter les prisons de Khamenei en Iran et d’interroger les prisonniers, en particulier les prisonnières politiques.
Source: CNRI Femmes
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