À Damghan, dans le centre-nord de l’Iran, les retraités de l’industrie sidérurgique et minière se sont rassemblés pour exiger des retraites qui couvrent les coûts de la vie de base et l’accès aux services essentiels. De même, à Ispahan, dans le centre de l’Iran, les retraités de l’industrie sidérurgique ont repris leurs manifestations, défilant dans la ville et scandant des slogans tels que « Le gouvernement n’a pas d’argent pour les retraités ; Tout l’argent du peuple est détourné ! » Les manifestants ont souligné la dégradation de leur situation financière et critiqué l’incapacité du régime à répondre à leurs demandes de réforme des retraites.
À Ahvaz, dans le sud de l’Iran, des retraités de l’Organisation de la sécurité sociale ont organisé une manifestation pour réclamer une augmentation des retraites et une amélioration du niveau de vie. Leurs slogans, tels que « Les rassemblements et les manifestations sont nos droits inaliénables ! », reflètent leur défi à l’inaction du gouvernement. Également à Ahvaz, des retraités de l’industrie sidérurgique ont rejoint les manifestations, exprimant leur frustration face aux promesses non tenues d’ajustement des retraites.
Des citoyens escroqués sont également descendus dans les rues de Hamedan, dans l’ouest de l’Iran, où des victimes de prêts intermédiaires de la banque publique Resalat se sont rassemblées devant le gouvernorat. Les manifestants ont condamné la corruption généralisée et accusé les responsables de ne pas avoir pris de mesures pour récupérer leurs économies perdues.
À Téhéran, des retraités ont manifesté devant l’Organisation de la sécurité sociale, exigeant leurs paiements en souffrance et des ajustements de retraite. Pendant ce temps, des candidats qui se sont vu refuser des postes en raison d’erreurs systémiques présumées lors d’un examen d’entrée dans le système éducatif ont organisé une autre manifestation devant le ministère de l’Éducation, réclamant transparence et traitement équitable.
Des retraités ont également manifesté à Gilan, dans le nord de l’Iran, où des manifestants se sont rassemblés devant le bureau de la sécurité sociale pour exiger que justice soit rendue pour leurs griefs économiques.
Ces manifestations mettent en évidence l’agitation croissante parmi les retraités et les citoyens escroqués à travers l’Iran, alors que le régime continue d’être critiqué pour son incapacité à lutter contre la corruption systémique, la mauvaise gestion économique et la hausse du coût de la vie. Alors que les manifestations prennent de l’ampleur, elles soulignent la frustration généralisée face à l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens et à tenir ses promesses.
Source : CNRI
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