Il s’agit de Nasrin Khademi Qahfarrokhi, Roya Azadkhosh, Sara Shakib, Boshra Motahar, Mojgan Pourshefi Ardestani, Maryam Khorsandi, Shourangiz Bahamin, Sanaz Rasteh, Firouzeh Rasti-nejad et Azita Rezvanikhah.
Les forces de sécurité ont perquisitionné leurs domiciles, créant une atmosphère de peur et d’intimidation, avant de les transférer en prison pour y purger leurs peines.
Les arrestations remontent au dimanche 25 avril 2021, lorsque ces personnes, ainsi que plusieurs autres femmes bahaies de Baharestan, ont été arrêtées. Après 23 jours de détention, elles ont été libérées sous caution.
Un an plus tard, la première section du tribunal révolutionnaire d’Ispahan les a condamnées à des peines d’emprisonnement, à des amendes, à des privations sociales et à des interdictions de voyager.
Par la suite, la 37e cour d’appel d’Ispahan a confirmé les lourdes peines infligées à ces femmes : 5 ans d’emprisonnement, une amende de 50 millions de tomans, 5 ans d’exclusion des services sociaux et 2 ans d’interdiction de voyager.
Cette série d’événements souligne le fait que la communauté bahaie d’Iran continue d’être prise pour cible et qu’elle subit une répression et une discrimination systématiques, privée de ses droits fondamentaux.
Source: CNRI Femmes
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