jeudi 30 janvier 2025

Nasrin Hassani : la libération conditionnelle d’une journaliste emprisonnée est refusée

 La demande de libération conditionnelle de Nasrin Hassani, journaliste emprisonnée, a été rejetée. Elle purge actuellement sa peine de 19 mois à la prison de Bodjnourd parmi des détenus ordinaires, ce qui constitue une violation manifeste du principe de séparation des prisonniers en fonction des charges qui pèsent sur eux.

La consolidation de deux affaires contre Nasrin Hassani a été retardée, avec une procédure judiciaire inhabituellement longue.

Nasrin Hassani, mère d’un fils adolescent, a perdu son emploi en raison des pressions exercées par les forces de sécurité. Elle était rédactrice en chef de l’hebdomadaire Siyahat Shargh et a été arrêtée par les forces de sécurité en octobre 2022 lors des manifestations nationales en Iran.

Le 11 novembre 2023, la branche 103 du tribunal pénal de Bodjnourd l’a condamnée à 7 mois de prison pour « Diffusion de fausses informations»  et lui a infligé une amende d’un million de tomans pour «  violation des codes vestimentaires islamiques en public. » En décembre 2023, la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Bodjnourd a prononcé une peine supplémentaire d’un an de prison pour « activités de propagande contre l’État par la publication de photos et de vidéos sur les réseaux sociaux. » Ce verdict a ensuite été confirmé par la branche 2 de la cour d’appel du Khorassan du Nord.

Nasrin Hassani : la libération conditionnelle d'une journaliste emprisonnée est refusée
Nasrin Hassani

Le 4 février 2024, Hassani a été convoquée à la branche 2 du Bureau de l’exécution pénale du Bureau du procureur général et révolutionnaire à Bodjnourd, où elle a été détenue et transférée à la Prison de Bodjnourd pour commencer à purger sa peine. Elle est accusée d’avoir répandu des fausses informations sur les réseaux sociaux.

Avant d’entrer en prison, Mme Hassani a envoyé un message au public, déclarant : « Je reste ferme dans mon engagement pour la liberté ».

Incertitude persistante pour la prisonnière politique Zahra Sharif Kazemi

La prisonnière politique Zahra Sharif Kazemi, âgée de 35 ans, est détenue depuis plus d’un mois dans le quartier des femmes de la prison d’Evin.

Sharif Kazemi a été arrêtée à Téhéran par les forces de sécurité en raison de ses activités sur les réseaux sociaux. Après 2 jours de détention au centre de détention de Shapour, elle a été transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin le 24 décembre 2024.

Source: CNRI Femmes 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire