La consolidation de deux affaires contre Nasrin Hassani a été retardée, avec une procédure judiciaire inhabituellement longue.
Nasrin Hassani, mère d’un fils adolescent, a perdu son emploi en raison des pressions exercées par les forces de sécurité. Elle était rédactrice en chef de l’hebdomadaire Siyahat Shargh et a été arrêtée par les forces de sécurité en octobre 2022 lors des manifestations nationales en Iran.
Le 11 novembre 2023, la branche 103 du tribunal pénal de Bodjnourd l’a condamnée à 7 mois de prison pour « Diffusion de fausses informations» et lui a infligé une amende d’un million de tomans pour « violation des codes vestimentaires islamiques en public. » En décembre 2023, la branche 1 du tribunal révolutionnaire de Bodjnourd a prononcé une peine supplémentaire d’un an de prison pour « activités de propagande contre l’État par la publication de photos et de vidéos sur les réseaux sociaux. » Ce verdict a ensuite été confirmé par la branche 2 de la cour d’appel du Khorassan du Nord.

Le 4 février 2024, Hassani a été convoquée à la branche 2 du Bureau de l’exécution pénale du Bureau du procureur général et révolutionnaire à Bodjnourd, où elle a été détenue et transférée à la Prison de Bodjnourd pour commencer à purger sa peine. Elle est accusée d’avoir répandu des fausses informations sur les réseaux sociaux.
Avant d’entrer en prison, Mme Hassani a envoyé un message au public, déclarant : « Je reste ferme dans mon engagement pour la liberté ».
Incertitude persistante pour la prisonnière politique Zahra Sharif Kazemi
La prisonnière politique Zahra Sharif Kazemi, âgée de 35 ans, est détenue depuis plus d’un mois dans le quartier des femmes de la prison d’Evin.
Sharif Kazemi a été arrêtée à Téhéran par les forces de sécurité en raison de ses activités sur les réseaux sociaux. Après 2 jours de détention au centre de détention de Shapour, elle a été transférée au quartier des femmes de la prison d’Evin le 24 décembre 2024.
Source: CNRI Femmes
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