mardi 21 janvier 2025

Privation des droits fondamentaux des prisonnières politiques de la prison d’Evine

 Lors de la dernière vague de restrictions à l’encontre des prisonnières politiques de la prison d’Evine, neuf détenues, dont Varisheh Moradi et Pakshan Azizi, ont une fois de plus été privées de visites de leurs familles et de leurs avocats. Certaines de ces prisonnières risquent de lourdes peines, y compris la peine de mort, et ont été à plusieurs reprises privées de leurs droits fondamentaux en raison de leurs manifestations pacifiques.

Selon des sources informées, depuis le 12 janvier 2025, les visites familiales en personne pour ces prisonnières ont été annulées. En outre, deux autres prisonnières, Maryam Yahyavi et Sakineh Parvaneh, se sont vu refuser le droit de passer des appels téléphoniques à leurs familles.

La liste des prisonnières privées de visites comprend Anisha (Maryam) Asadollahi – Golrokh Iraee – Vida (Vaheedeh) Rabani – Zahra Safaei – Pakshan Azizi – Elaheh Fouladi – Motahareh Gonaei – Varisheh Moradi – Maryam Yahyavi.

Ces restrictions ont été imposées en dépit du fait que ces prisonnières avaient déjà fait l’objet d’interdictions similaires au cours de l’été 2024 en raison de leurs protestations contre les condamnations à mort.

L’interdiction récente fait partie d’une série de mesures oppressives à l’encontre des prisonnières politiques à Evine. En août 2024, à la suite de deux actions de protestation dans le quartier des femmes de la prison d’Evine en réponse à la condamnation à mort de Pakshan Azizi et à l’exécution de Reza Rasaei, 17 prisonnières politiques ont été sanctionnées par la suspension de leur téléphone et de leurs droits de visite pour une durée d’un à trois mois.

Ces mesures constituent une violation flagrante des droits de l’homme et des droits internationaux des prisonnières. Le droit de communiquer avec les membres de sa famille et l’accès à un avocat sont des droits fondamentaux garantis par le droit international.

Source: CSDHI 

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