jeudi 30 janvier 2025

Le Parlement français demande à l’UE de désigner le CGRI et le Bassdij comme des organisations terroristes

 Le Parlement français a adopté une résolution condamnant les violations des droits de l’homme en Iran et appelant l’Union européenne à désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et les forces du Bassidj comme des organisations terroristes. La résolution, adoptée le 29 janvier 2025, exige également des mesures plus strictes contre les responsables iraniens auteurs de violations des droits.

La résolution en neuf articles condamne fermement les violations systématiques des droits de l’homme en Iran, notamment le recours généralisé à la peine de mort comme outil de répression, la violence parrainée par l’État contre les femmes et les enfants, et les graves discriminations imposées aux femmes par le biais de lois et de politiques restrictives. Le premier article de la résolution condamne « de graves restrictions à leur liberté, à leurs moyens de subsistance et à leur mode de vie ».

Les députés français ont déclaré leur soutien inconditionnel au mouvement de protestation iranien, affirmant que les femmes du monde entier ont le droit de contrôler leur propre corps, y compris la liberté de ne pas être soumises à des codes vestimentaires imposés. La résolution exhorte les autorités iraniennes à mettre fin aux lois sur le hijab obligatoire et à libérer immédiatement toutes les détenues arrêtées pour avoir manifesté ou violé ces mandats.

La résolution exhorte le régime iranien à indemniser les victimes de la répression violente des manifestations par l’État et à coopérer avec les enquêteurs des Nations Unies sur les droits de l’homme. Elle exige également que Téhéran mette fin aux exécutions et aux détentions arbitraires, en particulier de celles qui ont participé aux manifestations depuis le 16 septembre 2022.

Les députés français ont souligné les preuves documentées du rôle du CGRI et du Bassidj dans de graves violations des droits de l’homme et ont exhorté l’UE à mettre officiellement ces entités sur la liste noire. La résolution appelle également la France à poursuivre ses efforts au niveau européen pour demander des comptes aux dirigeants iraniens devant les tribunaux internationaux et à étendre les sanctions contre les responsables complices de la répression généralisée des femmes et des filles.

Cette résolution fait suite à la proposition du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot de sanctions supplémentaires de l’UE contre les responsables iraniens impliqués dans la détention de trois citoyens français. Elle s’aligne également sur la récente condamnation par le Parlement européen des exécutions, des violations des droits de l’homme et de la diplomatie des otages visant les citoyens européens par l’Iran.

Avec cette résolution, la France se joint aux appels internationaux croissants en faveur d’une plus grande responsabilisation et de mesures punitives contre l’oppression systématique du peuple iranien par le régime iranien.

Source: NCRI 

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