Au moins 15 femmes ont été exécutées chaque année en Iran au cours des huit dernières années. Ce couple, qui était cousins par ailleurs, a été identifié par le nom de famille de Pir-Ostovan. Le prénom de la femme n’est pas connu. Ils ont été arrêtés il y a huit 8 ans sur l’autoroute Qazvine-Karaj et condamnés à mort lors de leur première audience au tribunal.
Mme Pir-Ostovan est la première femme exécutée après l’amendement de la loi sur la répression des crimes liés à la drogue en 2017. Cet amendement a interdit les exécutions pour des accusations liées aux stupéfiants.
Les médias officiels du régime n’ont pas encore annoncé ces exécutions au moment où ces informations sont publiées.
La peine de mort est le principal instrument des mollahs pour maintenir leur régime en place. Ils ne peuvent pas ralentir le rythme des pendaisons, même à la veille de leurs élections truquées. Au contraire, ils ont intensifié les exécutions. Il y a exactement une semaine, les autorités ont exécuté Kobra Fatemi à la prison centrale de Yazd.
L’Iran détient le record mondial des exécutions par habitant. C’est également le principal bourreau de femmes au monde. Les exécutions sont manifestement injustes.
Plus de 4 300 personnes ont été exécutées en Iran sous le mandat de Rohani. À ce jour, 118 femmes figurent parmi elles.
Le nombre réel d’exécutions, et en particulier de femmes, est bien plus élevé. Le régime clérical procède à la plupart des pendaisons en secret, à l’abri du regard du public. Aucun témoin n’est présent au moment de l’exécution, à l’exception de ceux qui la pratiquent.
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