Radjavi. Ils ont formulé le vœux que la nouvelle année sera celle de la victoire du soleil de la démocratie et la paix sociale contre une dictature qui n’a apporté que misère et désolation pour le peuple iranien. La dirigeante du CNRI a interpelé les dirigeants européens et souligné que « le régime a besoin de la bombe pour rester au pouvoir parce qu’il est en situation de renversement. Pour arrêter le programme de la bombe, il faut renverser ce régime. C’est pourquoi il est nécessaire de soutenir la lutte du peuple iranien pour le changement de régime. Nous pouvons tous participer à l’instauration d’un Iran à la hauteur de son histoire, un Iran qui respecte la démocratie, l’égalité, la justice et les droits de l’homme, un Iran facteur de paix et d’amitié entre les peuples. »
Dans son intervention, Alain Vivien, ancien Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, a déclaré :
« Nous venons d’entendre la détermination et la sagesse des propos de madame la présidente Radjavi et je voudrais, en la remerciant et en lui transmettant des vœux de succès pour elle-même et pour toutes ceux qui combattent pour un Iran nouveau. Lui dire à quel point ce qui se passe en Iran nous concerne tous et l’assurer, bien entendu, de
l’attention d’une grande partie du peuple français en ce qui concerne ce qui se passe dans ce pays. Cela fait trop d’années qu’une dictature s’est installée en Iran et pose des
problèmes considérables non seulement à son propre peuple, qui se manifeste assez souvent pour dénoncer l’abus du pouvoir des mollahs, mais également commence à poser
des problèmes très sérieux sur l’équilibre mondial et en particulier par sa politique très dangereuse de nucléarisation. Je ne pense pas que les Français puissent être indifférents
devant la lenteur avec laquelle des négociations ont repris et surtout leur absence d’approfondissement après des mois passés à réfléchir sur des questions de méthode.
Aujourd’hui, il faut aller plus loin puisqu’il se trouve que le président de la République française va présider le Conseil des ministres de l’Europe pendant six mois. Je crois qu’il est temps que la France prenne des initiatives avec ses collègues de l’Union européenne et qu’elle élabore une politique de fermeté et de respect des droits du peuple iranien.
Bien entendu, la bataille continue sur le terrain et je pense à tous ceux qui souffrent en Iran devant les exactions de la dictature et qui se souviennent des morts nombreux qui ont subi une loi de la violence depuis de nombreuses années et qui se comptent, hélas, par centaines de milliers. Ce sont eux qui portent l’avenir de l’Iran. Il faut qu’ils le sachent et j’espère que nos voix leur seront portées avec le plus de fidélité et le plus directement possible.
Aujourd’hui, la bataille pour la l’Iran nouveau qui renoue avec la grande tradition de la nation des Perses, qui a, au cours de l’histoire, montré combien elle était capable d’exploits en termes d’architecture ou de politique de droit. Que cette politique d’aujourd’hui puisse être reprise avec le soutien véritable du peuple iranien, c’est à dire de tous les citoyens de l’Iran, citoyennes et citoyens.
Aussi je voudrais dire que nous souhaitons que l’Europe entière et le monde soient attentifs aux progrès des discussions actuelles sur la question du nucléaire. Il y aura une date, je ne dirais pas butoir, mais une date prochaine qui est la grande fête de Norouz, qui tient au cœur des Iraniens et des Iraniennes. J’espère que d’ici là, nous aurions pu marquer des points.
Je suis persuadé qu’avec l’attention des élus français, mais également la prise de conscience des Français qui sont très soucieux des droits de l’homme et de la séparation des religions et de l’Etat, nous allons pouvoir marquer des points. Ce ne sera qu’une aide à votre convenance, mais également le signe d’une amitié internationale que nous souhaitons faire prévaloir. Je vous remercie. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire