Les trois Baloutches exécutés à la prison centrale de Zabol dans la matinée du 20 janvier, s’appelaient Mohammad Amin Dehmardeh, Parviz Akbarirad et Jamaleddin Gargij.
Parmi les six hommes, exécutés à la prison centrale de Zahedan le même jour, la justice avait condamné à mort l’un d’eux, Khodanazar Kakar, de nationalité afghane, pour des infractions liées à la drogue.
Les cinq autres, qui étaient tous Baloutches, s’appelaient Hosseinali Khomr, Abdolhamid Esmailzehi, Dadshah Sarani, Ataollah Barahouyi et Mehrollah Dehmardeh, connu sous le nom de Mehrab Shahouzi.
La justice iranienne a condamné à mort Hosseinali Khomr, Ataollah Barahouyi et Mehrollah Dehmardeh pour des accusations liées à la drogue. Abdolhamid Esmailzehi a été condamné à mort pour « moharebeh (inimitié envers Dieu) dans le cadre d’un conflit armé avec les forces militaires ». Dadshah Sarani a été condamné à un qisas (châtiment en nature) pour meurtre.
Au moment de la rédaction de ce rapport, les médias nationaux ou les autorités iraniennes n’ont signalé aucune de leurs exécutions.
Selon le rapport annuel d’Iran Human Rights sur la peine de mort en Iran, le régime a exécuté au moins 25 personnes pour des accusations liées à la drogue en 2020.
Le 10 décembre, Iran Human Rights a de nouveau mis en garde contre la hausse des exécutions liées à la drogue. Il a atteint désormais un niveau record depuis quatre ans. Il a appelé la communauté internationale à réagir rapidement.
Source : IHR
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