Le journaliste âgé est transféré à Karaj
Les homme de 73 ans a récemment été conduit dans un poste de police à Karaj, à l’ouest de Téhéran. Mostafa Nili, l’avocat de Keyvan Samimi, avait précédemment déclaré que, selon les preuves disponibles, « en recourant à la violence et à la force », les autorités avaient emmené son client dans l’un des commissariats de police de Karaj pour le transférer ensuite dans le pénitencier central de la ville.
Dans une interview accordée au site Internet officiel Emtedad, Nili a déclaré que son client avait été banni en raison de la pression exercée par les agences de sécurité ». « Il n’a même pas réussi à prendre ses affaires, y compris ses médicaments. Cela sera très dangereux étant donné son âge avancé et les maladies dont il souffre. »
Le journaliste transféré à cause d’une lettre qu’il a écrite
Ces derniers jours, l’Association des écrivains iraniens (IWA) a publié une déclaration indiquant que la raison du transfert de M. Samimi est une lettre qu’il a écrite à la suite du décès de Baktash Abtin. Ce dernier était un membre d’IWA et prisonnier politique. M Samimi avait qualifié sa mort de « meurtre prémédité. »
Keyvan Samimi, défenseur de la liberté d’expression et de pensée, est rédacteur en chef du magazine d’actualité Iran-e Farda (L’Iran de demain), rédacteur en chef du quotidien interdit Nameh (Lettre) et membre du conseil d’administration de la Société pour la défense de la liberté de la presse.
Condamné à la prison en 2009
En mai 2019, les forces de sécurité l’ont arrêté lors d’un rassemblement pour la fête du travail à Téhéran. Puis, en mai 2020, la branche 26 du tribunal révolutionnaire a condamné Keyvan Samimi à trois ans de prison pour « rassemblement et collusion contre l’État. » Le 27 juillet 2020, la branche 32 de la Cour d’appel a confirmé le verdict.
Auparavant, en juin 2009, il avait été condamné à six ans de prison et interdit d’activités politiques et culturelles pendant 15 ans pour « propagande contre le régime », « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et « insulte du Guide suprême. » Le régime l’a libéré de prison en 2015.
Source : Iran HRM
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