Dans son intervention, Gerard Vespierre, chercheur associé à la Fondation d’Etude pour le Moyen-Orient (FEMO), a déclaré :
« En tant qu’humble commentateur, observateur et analyste, je peux observer à la fois l’Iran et le CPID. Le CPID, depuis 5 ans, a fait un travail exceptionnel dans son élargissement à de plus en plus de députés. Donc ça veut dire de plus en plus d’écoute, ça veut dire de plus en plus d’écho dans la représentation nationale, pour un jour donné un peu plus d’oxygène à la commission des Affaires étrangères…
Et, à après avoir évoqué le travail fantastique accompli ici, je parlerais de l’Iran en a trois considérations : la première, c’est la considération politique. Il faut savoir que dès que les Etats-Unis ont bloqué les exportations de pétrole iranien, l’ancien président du parlement iranien, Nategh Nouri, a déclaré, « le problème que nous avons n’est pas l’accord nucléaire, le problème que nous avons est de savoir combien de temps nous allons pouvoir rester au pouvoir ».
Donc, il faut que nous, ici, nous sachions que dans les plus hautes instances du régime iranien, ils savent que le tictac a déjà commencé et qu’on est au début de la fin.
Deuxièmement, deuxième strate, le religieux après le politique : l’un des grands prêcheurs du vendredi, l’ayatollah Javadi, à Machhad, a dit : le jour où le peuple se lèvera, nous, religieux, nous serons jetés à la mer… Donc, voyez-vous, aussi bien au niveau du politique que du religieux, il y a le même sentiment de réalisme et d’analyse.
Troisièmement, ce qui se passe au niveau du peuple ? Parce que, qu’on le veuille ou non, le peuple iranien aura le dernier mot. Ou bien il acceptera le régime en place, ou bien il le renversera. Et si on voit l’action de centaines d’unités de résistance qui, tous les jours, toutes les nuits, commettent des actes de résistance contre la représentation du régime. Il y a vraiment là un espoir dans le prochain soulèvement. Parce que les jeunes, comme il a été déjà souligné, sont au travail pour faire valoir leurs espoirs… »
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