Maryam Kabiri travaille comme enseignante pour les élèves en difficulté dans le 2e arrondissement scolaire de Téhéran.
Les agents du ministère des Renseignements ont fouillé son domicile et confisqué ses téléphones portables et ceux de son mari. Ils l’ont ensuite incarcérée à la prison d’Evine.
Pendant sa détention, Maryam Kabiri n’a contacté sa famille qu’une seule fois, pendant quelques minutes.
Les proches de Maryam Kabiri ont déclaré qu’elle était gravement malade, mais les autorités pénitentiaires d’Evine ont refusé de lui délivrer des médicaments, malgré l’insistance de la famille.
Les enseignants exigent la mise en œuvre du plan de classement
Les enseignants ont organisé plusieurs manifestations et sit-in dans tout le pays au cours des derniers mois. Les enseignantes y ont joué un rôle de premier plan.
Ils exigent la mise en œuvre du plan de classement des enseignants, que le régime n’a pas encore appliqué. Au lieu de cela, les forces de sécurité arrêtent les enseignants protestataires et les envoient en prison.
Le lundi 17 janvier 2022, le Conseil des gardiens a renvoyé le projet de loi sur le classement des enseignants au parlement.
« Bien que le gouvernement ait annoncé au parlement qu’il accepterait la charge financière pour mettre en œuvre le classement des enseignants, il ne le fait pas », a déclaré Monadi Sefidan, président de la commission parlementaire de l’éducation et de la recherche. (Site Tejaratnews.com – 20 janvier 2022)
Il a ajouté : « Le Conseil des gardiens a retenu le projet de loi pendant environ 20 jours, mais le gouvernement n’a pas soumis de lettre acceptant la charge financière pour la mise en œuvre du projet de loi de classement (pendant cette période). Le gouvernement avait accepté verbalement le budget de ce projet de loi lors d’une session ouverte du Parlement. La question avait également été discutée lors de la réunion des responsables des trois branches… mais apparemment, le premier vice-président n’a pas signé pour accepter la charge financière du projet de loi. »
Les enseignants iraniens réclament depuis des années l’approbation et la mise en œuvre du plan de classement les concernant, dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie.
Après plus d’une décennie de tergiversations, le parlement des mollahs a approuvé à la hâte un projet de loi le 15 décembre 2021, en réaction aux manifestations nationales des enseignants. Cependant, le régime iranien n’a pas alloué les fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan de classement des enseignants.
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