CNRI Femmes – La crise du logement est l’une des nombreuses crises que connaît l’Iran sous les mollahs misogynes. Des hommes, des femmes et même des enfants sans ressources vivent sur les toits et sont obligés de dormir dans des bus et des voitures. Ce sont là quelques-uns des signes alarmants de la crise du logement dans la capitale.
Selon les statistiques officielles, la majorité de la population iranienne vit sous le seuil de pauvreté. Par conséquent, compte tenu de l’inflation croissante, de nombreuses personnes n’ont pas les moyens de louer des maisons et des appartements.
Dormir dans les bus est un phénomène nouveau et une catastrophe choquante que les institutions gouvernementales, y compris le conseil municipal de Téhéran, ignorent comme un problème à résoudre. Nasser Amani, membre du conseil municipal de Téhéran, a affirmé qu’il s’agissait d’un “geste de bonne volonté” de la ville.
Il a déclaré lors d’une réunion publique que la municipalité de Téhéran avait “affecté plusieurs bus pour abriter ceux qui viennent à Téhéran pour un traitement médical ou un travail administratif et qui dorment dans les parcs.” (Agence IRNA – 4 janvier 2022)
Mehdi Chamran, chef du conseil municipal de Téhéran, a répondu à la réaction de l’opinion publique face à ce phénomène catastrophique. Reconnaissant que les gens sont obligés de dormir dans des bus plutôt que chez eux, il a évoqué des propositions visant à “supprimer complètement ces bus.”
Nasser Amani a accusé les médias de “mentir” et de “nuire” au régime clérical en rapportant la nouvelle des sans-abris qui dorment dans les bus.
Auparavant, un photographe avait fourni un reportage sur cette question à l’agence de presse ISNA. Depuis début décembre, il a passé du temps dans ces bus pour préparer son récit. Il a remarqué que de nombreuses personnes dorment en permanence dans ces bus.
Dans une partie de son reportage pour l’ISNA, il écrit : “Chaque nuit, ces personnes essaient d’attraper un des bus pour se mettre à l’abri du froid et dormir quelques minutes. Des femmes, des hommes et même des enfants qui n’ont pas d’abri remplissent ces bus pendant ces nuits froides. Chacun a sa propre histoire. Cependant, leur histoire commune est qu’ils n’ont pas de maison. Ils peuvent dormir depuis les premières heures après minuit jusqu’à 5 heures du matin lorsque les premiers citoyens montent dans le bus. Si l’un d’entre eux pouvait payer 25 000 tomans (0,93 dollar) de plus, il pourrait aller dans un motel et dormir dans une chambre (coûtant 50 000 tomans ou 1,85 dollar par nuit).”
La loi honteuse des mollahs a obligé les femmes à dormir dans les bus.
Les femmes qui se réfugient du froid glacial de l’hiver pour dormir dans les bus n’ont pas de maison. Elles ont surtout l’habitude de dormir sous un pont, sur un banc dans un parc, dans des stations de bus, et même dans des tombes vides et des cavités souterrainnes.
Ces femmes démunies montent dans un bus pour dormir quelques heures dans un endroit chaud, mais elles doivent changer de bus à chaque terminal.
Ces femmes préfèrent dormir dans un bus plutôt que dans les rares abris chauds de la ville car elles y sont maltraitées et insultées.
La pauvreté des femmes est le résultat du règne honteux du régime clérical. La situation en est arrivée au point que les femmes dorment dans les bus en hiver. Toutefois, ce n’est pas la seule catastrophe que la pauvreté a entraînée pour les femmes.
Le 2 janvier 2022, le site Internet public Fararu a publié un article sur une adolescente du Khouzestan. La jeune fille, âgée de 17 ans, a dû vendre son corps pour avoir deux heures d’air conditionné frais.
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