Dans son intervention, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme et vice-président du CPID, a déclaré :
« Merci madame la présidente, d’abord, je voudrais vous souhaiter mes meilleurs vœux pour l’année nouvelle et surtout, des vœux de succès pour le peuple iranien. Avec l’espoir qu’à l’issue d’une période de très longue résistance, il puisse enfin arriver à ce que nous avons appelé en France, au lendemain de la résistance, le temps des jours heureux.
D’abord, un message à mes collègues. Ce qui est très important, c’est qu’on garde en tête le fil de l’existence de notre comité parlementaire. Moi qui suis élu depuis 2002, je l’ai vu chaque fois renouvelé à l’occasion des mandats nouveaux. Mais tout ça, ça se fait non seulement avec l’action des amis et des militants qui sont devant nos portes, qui nous parlent, qui essaient de nous convaincre. Mais c’est aussi par nous, par notre action directe, qu’il faudrait être très sensible à ce que très rapidement, au mois de juin, pour ceux qui seront présents, puissent continuer à faire vivre ce comité parlementaire ou, même s’ils ne sont plus présents, qu’ils puissent toujours jouer un rôle actif. On a parmi nous, par exemple, François Colcombet, qui a été député et a participé à la pérennisation de ce comité parlementaire. À mon ami Jean-Pierre Brard aussi, qui a fait partie de ceux qui m’ont convaincu d’être artisan de ce comité parlementaire.
L’autre message, tout d’abord à l’extérieur, je crois beaucoup à ce qu’on appelle la diplomatie parlementaire, c’est à dire que les parlementaires puissent porter une parole au niveau international. Ça peut influer sur des choix qui sont faits par l’exécutif et ce n’est pas sous-estimer ce que nous pouvons porter comme message au niveau international.
Le deuxième point, ça a été dit, madame la présidente, vous l’avez dit, c’est aussi le rôle que l’on peut jouer de l’intérieur, notamment pour ceux qui sont en commission des Affaires étrangères… ou on peut être amené à intervenir en commission de la Défense, en commission des affaires économiques.
Un sujet de satisfaction, c’est que je vois, pour ma part, une évolution qualitative dans la résistance… Qu’est ce qui se passe à l’intérieur ? On voit que depuis quelques années, et encore davantage depuis quelques mois, que quelque chose se passe malgré le poids de la répression d’un régime abominable, avec des crimes qui sont commis contre ceux qui résistent. On voit que le mouvement populaire est en train de grandir et est en train de prendre du muscle. Et ça, c’est quelque chose qu’il faut qu’on valorise, c’est à dire bien montrer ce qui se passe à partir des manifestations contre les pénuries d’eau. Ce qui se passe, par exemple à travers les manifestations des enseignants… Tout ça s’est concrétisé grâce à la résistance et dans des conditions extrêmement difficiles.
Une résistance de l’intérieur qui est en train de se déployer avec force. Et la deuxième dimension, et on le voit là aussi, c’est beaucoup plus récent. C’est que l’OMPI est ciblé de l’intérieur par les mollahs et montré du doigt en disant attention, derrière tout ça il y a l’Organisation des Moudjahidine du peuple. Ça montre que cette imprégnation est en train de se faire. Pour ma part, il y a la certitude que si ce gouvernement arrive à être renversé, si cette dictature arrive à être mise à bas, il y a les Moudjahidine du peuple, avec vous madame la présidente, vous aurez un rôle très important à jouer.
Vous savez que vous pourrez compter sur une solidarité internationale et y compris dans un Parlement comme le nôtre, sur un comité qui regroupe toutes les sensibilités politiques. C’est une force qu’il faut bien prendre en compte. Je vous remercie pour votre présence. »
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