Dans son intervention, Philippe Gosselin, député de la Manche, a déclaré :
« Madame la présidente, chers amis, chers collègues,
Soutien, depuis de longues années, soutien résolu et déterminé au CPID, et en réalité derrière le CPID, soutien à un Iran libre et à un peuple, un grand peuple à la riche histoire et au présent et à l’avenir tout aussi riche. Un soutien déterminé, au-delà de la culture des hommes et des femmes qui sont concernés, c’est aussi la place centrale d’un pays majeur dans cette partie du monde. Et c’est ces raisons à la fois affectives, culturelles, historiques, géopolitiques, stratégiques, qui font que ce soutien est déterminé, renouvelé.
Et puisqu’on est à quelques semaines de quitter ici les travaux de l’Assemblée, il est important de dresser le bilan et c’était l’objet de cette rencontre d’aujourd’hui. Force est de constater que nous avons su, au-delà de certaines prises de position sur d’autres sujets qui peuvent nous désunir… nous avons su, dans notre diversité, nous retrouver dans un combat à vos côtés aux côtés du peuple iranien pour témoigner de l’implication de la représentation nationale française dans une préoccupation majeure, un sujet majeur de notre monde contemporain. Nous avons su le faire avec une présidente qui a su susciter l’élan qui était nécessaire de susciter.
Nous avons essayé chacun, à nos places de vice-présidents ou de membres, d’accompagner Michelle (De Vaucouleurs) et je voulais aussi le dire publiquement et devant vous, la remercier pour cet engagement. Cela a été aussi l’occasion de se découvrir parfois un petit peu plus, de tisser des liens amicaux. Et je crois que c’est aussi cette confiance entre membres du CPID qui permet de mieux vous accompagner et de continuer à le faire. Et je voulais commencer mon propos par cette unité qu’il faudra évidemment poursuivre sur le plan parlementaire au-delà d’une nouvelle mandature. C’est un passage de relais… il importe que le combat continue ici.
Et puis, j’en viens à la situation en Iran. Je trouve qu’il y a beaucoup de choses qui ont changé en quelques années et le bilan que nous dressons actuellement et que nous avions dressé déjà à l’Assemblée avant Noël est un bilan encourageant. Inquiétant en même temps, bien sûr. Contrasté, bien sûr. Mais sous cette mandature, depuis 2017, les choses ont beaucoup bougé en Iran.
Certes, sur le plan international, la situation économique, la situation géostratégique de l’Iran, mais aussi la situation intérieure… quelques éléments : On sait désormais, depuis l’attentat qui a échoué et fort heureusement de Villepinte, on sait désormais que l’Iran est un Etat terroriste dont un certain nombre de diplomates, des individus appointés par l’Etat iranien, ont, en Europe, tenté des attentats qui pouvaient bien évidemment mettre la vie en jeu d’un certain nombre de nos propres concitoyens, y compris de celles et ceux qui, comme nous, étions à Villepinte… Des tribunaux à Anvers ont statué et les choses sont claires.
On sait aussi désormais qu’on a un président iranien qui a pris une part importante à des massacres que nul ne peut contester. Des dizaines de milliers de victimes, au sens propre pour les morts, mais aussi directement et indirectement pour leurs familles et leurs amis… Ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont impactés directement en Iran.
Et puis une situation intérieure qui a qui a bien évolué, parce que les jeunes se réveillent, la population civile bouge beaucoup et aujourd’hui une vague d’espoir qui réellement est levée et qui fait que les conclusions de cette fin de mandat. C’est aujourd’hui un espoir, qui plus rapidement qu’on ne l’aurait pensé, pourrait se concrétiser. Sans doute dans la douleur, dans les difficultés, nul ne le conteste. Mais c’est sur cette note d’espoir et d’espérance que je voudrais conclure, vous assurer de notre soutien et assurer le peuple iranien de notre soutien indéfectible. »
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