Peine d’emprisonnement pour Azimeh Nasseri
La 101e chambre de la Cour pénale de Boukan a prononcé une peine de trois mois de prison à l’encontre d’Azimeh Nasseri, une militante kurde de Boukan. Mme Nasseri doit également payer une amende en espèces de 6 millions de tomans.
Les services de renseignements pasdarans de Boukan avaient arrêté Azimeh Nasseri le 27 juillet 2021. Ils l’avaient détenue pendant près de 40 jours, puis libérée moyennant une caution de 200 millions de tomans, à titre provisoire, jusqu’à ce que son cas soit définitivement tranché.
Golaleh Moradi
Bien que neuf mois se soient écoulés depuis l’arrestation et la détention de Golaleh Moradi, une militante kurde, elle reste dans les limbes de la prison centrale d’Oroumieh. Mme Moradi n’a bénéficié d’aucun procès et reste privée de la possibilité de voir un avocat.
Les services de renseignements l’accusent de coopérer avec des partis kurdes et d’avoir participer au meurtre d’un pasdaran. Une source informée au sein de la prison centrale d’Oroumieh avait déclaré précédemment que Mme Moradi avait été transférée à plusieurs reprises dans les centres de détention des services de renseignement et torturée pour lui extorquer de faux aveux.
Dans un enregistrement audio, Golaleh Moradi déclare : « Les services de renseignement m’ont intimidée à plusieurs reprises. Ils m’ont dit que si je n’avouais pas ce qu’ils voulaient, ils feraient venir mes deux enfants et les tortureraient sous mes yeux. »
Les services de renseignement des pasdarans ont arrêté Golaleh Moradi le 17 avril 2021, après que Haji Hosseini, un pasdaran de Piranshahr, a été tué. Ils l’ont ensuite transférée à Oroumieh et, après 45 jours, placée en détention dans le quartier des femmes de la prison centrale de cette ville.
Golaleh Moradi a deux fils, Taher et Matin Bazzazi, tous deux âgés de 14 ans. Ils ont été arrêtés et détenus pendant un certain temps avant d’être ensuite libérés.
Zahra Mohammadi
Par ailleurs, Zahra Mohammadi, professeur de langue kurde, a été transférée dans le quartier des femmes du centre correctionnel de Sanandaj le 22 janvier 2022, après avoir passé deux semaines en isolement.
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