Dès la matinée du 2 octobre 2022, au 17e jour du soulèvement national en Iran, les universités, bastions de la liberté, ont organisé des manifestations et des grèves pour la deuxième journée consécutive. Les étudiants ont soutenu la demande du peuple iranien de renverser le régime des mollahs.
Parmi les universités qui ont été le théâtre de manifestations et de protestations dans la journée on peut citer dans la capitale l’Université de Téhéran, l’Université des Sciences et de la Culture, l’Université Bahonar, l’Université d’électricité et d’informatique Khajeh-Nassir, l’Université Tarbiat Modaress et l’Université Azad branche de Sohanak, ainsi que l’Université Azad de Shahr Qods, l’Université d’Ispahan, l’Université de Najafabad de la province d’Ispahan, l’Université Ferdossi de Machad, l’Université Razi de Kermanchah, l’Université de Tabriz, la faculté de médecine de Kachan, l’Université de Chiraz, l’Université de Zandjan et l’Université de Babolsar.
Les étudiants scandaient « Téhéran est devenu un centre de détention », « libérez les étudiants emprisonnés », « de Machad à Zahedan, je donne ma vie pour l’Iran », « étudiants courageux, soutenez-nous ». Les étudiants de l’Université Azad d’Islamchahr ont appelé les habitants de la ville à manifester en lançant « habitants courageux soutenez-nous ». Les étudiants de l’Université Razi de Kermanchah ont insisté sur la poursuite du soulèvement jusqu’au renversement des mollahs en scandant : « on viendra tous les jours, pas juste un jour ».
En même temps, des manifestations et des protestations ont eu lieu dans de nombreuses villes. A Téhéran, rue Lalezar, des commerçants excédés par l’oppression sont descendus dans la rue et ont scandé : « à coups de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable« . Des manifestations et des affrontements avec les forces répressives se déroulent à Chiraz depuis ce matin.
À Ispahan, les insurgés ont protesté en brûlant des pneus et en affrontant les forces ennemies dans la rue Moshir-al-Douleh. Dans la zone industrielle de Shapour à Ispahan, les manifestants ont bloqué le chemin des forces répressives et ont scandé : « Iraniens courageux, venez nous soutenir ».
Hier, le soulèvement national a atteint au moins 48 universités à travers l’Iran et des manifestations dans 35 villes. Des commerçants se sont mis en grève dans 30 villes et des routiers dans plusieurs villes. Dans l’un des quartiers d’Ispahan, quatre miliciens du Bassidj qui avaient écrasé une femme avec leur voiture ont été punis par des jeunes. A Machad, malgré les tirs et les jets de gaz lacrymogènes incessants des forces répressives, les manifestants ont riposté et les ont repoussées. Dans la plupart des villes, les jeunes ont bloqué les voies de circulation aux agents et les ont empêchés de s’approcher.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 octobre 2022
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