• Soulèvement dans des dizaines de villes tout au long de samedi
• Manifestations dans plus de 45 universités d’Iran
Au 16e jour du soulèvement national en Iran, en plus des protestations courageuses des étudiants à travers le pays et du soulèvement des jeunes dans des dizaines de secteurs de Téhéran, ce samedi 1er octobre, une multitude de villes en Iran ont été le théâtre d’accrochages avec les forces armées ennemies.
A Birjand, une foule compacte a manifesté malgré les attaques successives des forces de répression tout au long de la journée. À Tabriz, des agents ont tenté d’arrêter les étudiants en encerclant l’université et en fermant son portail. Mais les jeunes et des familles d’étudiants se sont regroupés autour de l’université. En brisant le portail d’entrée et en se joignant à la foule à l’extérieur, les étudiants ont brisé l’encerclement et entraîné la manifestation dans la ville.
A Zahedan l’endeuillée, les accrochages avec les agents criminels des mollahs se poursuivent aujourd’hui. A Khorramabad, les manifestations populaires nocturnes se sont heurtées aux miliciens du Bassidj qui ont ouvert le feu. Grâce à leur résistance, les jeunes insurgés ont fait fuir les miliciens.
Pendant la journée, le quartier Gohardacht de la ville de Karadj a été le théâtre d’affrontements et de manifestations, où les jeunes scandaient « gare au jour où nous serons armés« .
A Qazvine, la manifestation a commencé avec le slogan « à bas Khamenei« . Les manifestants ont mis le feu aux caméras de vidéosurveillance servant à identifier les manifestants. À Racht, les manifestations populaires et les combats avec les agents criminels de Khamenei se sont poursuivis tout au long de la journée.
A Arak, la rue Jahanpanah a été le théâtre de manifestations aux cris de « à bas le dictateur ». A Mahabad, les manifestations nocturnes avec le slogan « à bas le dictateur » et des accrochages avec les agents démoralisés des mollahs se sont poursuivis jusque tard dans la nuit.
A Ispahan, de jeunes insurgés ont roué de coups un motard de la milice qui avait attaqué les manifestants. À Tabriz, les gens ont délivré un jeune homme qui avait été arrêté et que les agents essayaient d’emmener.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 octobre 2022
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