La population iranienne est aux prises avec une crise environnementale : une pollution atmosphérique si grave que l’air respirable est désormais considéré comme un luxe plutôt que comme un droit fondamental. Cette situation met en évidence une réalité pénible : un gouvernement qui commet ostensiblement des atrocités à l’encontre de son propre peuple sans le moindre état d’âme.
Des décennies de pollution industrielle, sans la moindre surveillance des mollahs au pouvoir – qui ignorent de manière flagrante les normes sanitaires internationales – ont conduit à une crise environnementale et de santé publique. Les experts en environnement et les médias iraniens ne sont pas restés silencieux et ont souvent tiré la sonnette d’alarme sur cette situation désastreuse. Pourtant, leurs avertissements sont tombés dans l’oreille d’un sourd, l’agenda du régime ne se souciant guère de la santé publique.
Ce chiffre englobe les coûts humains considérables : augmentation des taux de mortalité, des maladies respiratoires, des cancers et des troubles auto-immuns, ainsi que des maladies émergentes comme la sclérose en plaques dans les zones industrielles.
Les politiques environnementales du régime, ou leur absence, ont des conséquences particulièrement désastreuses pour les plus vulnérables : les femmes enceintes et les nouveau-nés. Le risque de naissances prématurées, de troubles du développement, d’autisme et même d’avortements fœtaux ne sont que quelques-unes des conséquences tragiques auxquelles sont confrontées les générations futures de l’Iran.
L’hiver exacerbe la crise de la pollution de l’air, les véhicules et les transports publics de mauvaise qualité en étant les principaux responsables. Malgré les preuves évidentes et les avertissements des experts, les investissements du régime dans le développement urbain et les transports publics restent terriblement insuffisants. La législation visant à améliorer cette situation, comme la loi de 2007 sur le développement des transports publics et la gestion de la consommation de carburant, n’a été que très peu mise en œuvre.
Autre caractéristique de cette crise environnementale : la recherche d’eau potable et d’eau d’irrigation est comparable à la découverte d’un trésor au milieu de ruines. La mauvaise gestion et l’extraction excessive des ressources en eaux souterraines ont entraîné un affaissement généralisé des terres et une érosion des sols, menaçant encore davantage la viabilité agricole et la sécurité alimentaire du pays. Le taux alarmant d’érosion des sols, six fois supérieur à la moyenne mondiale, laisse présager un avenir sombre, avec le risque de crises majeures si les pratiques actuelles se poursuivent.
La dégradation de l’environnement en Iran témoigne d’un régime qui n’accorde que peu d’importance à la santé de sa population et à l’intégrité de ses ressources naturelles. Alors que le pays est confronté à cette immense crise environnementale, l’appel au changement se fait de plus en plus pressant.
L’espoir de restauration réside dans la perspective d’un nouveau modèle de gouvernance, qui donne la priorité au bien-être de ses citoyens et à la préservation de ses terres. Ce n’est qu’à cette condition que l’Iran pourra espérer se remettre des dommages considérables infligés à son environnement et à sa population.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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