Shahab Nadali est un ouvrier de 42 ans, père d’une fille de 12 ans. Ce prisonnier politique a été arrêté par les forces de sécurité dans la ville d’Iran en juin 2024, puis a ensuite été transféré à la prison d’Evine. Sur la base d’accusations sans fondement, il a été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire le lundi 8 janvier 2024.
Shahab Nadali, le prisonnier politique, et son avocat ont protesté contre le verdict qui l’a condamné à mort et ont déposé une demande de révision auprès de la Cour suprême du pays. Cependant, à ce jour, aucune réponse n’a été apportée à leur demande de révision.
Selon les recherches menées par l’Iran Human Rights Monitor (Iran HRM), l’accusation de « rébellion » (Bagh-y) attribuée à Shahab Nadali n’a pas de base légale puisque Shahab n’a utilisé aucune forme d’arme armée. De même, Shahab Nadali s’est engagé dans un activisme individuel.
Alors que l’accusation de « rébellion » selon l’article 287 de la loi du régime iranien se réfère au soulèvement d’un groupe armé contre le gouvernement iranien, il est évident que cette accusation n’est pas conforme aux lois du régime iranien lui-même. Shahab Nadali devrait être acquitté de ce chef d’accusation et son appel devrait être accepté.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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