Notre plan pour l’avenir est un Iran sans peine de mort.
Notre plan pour demain est un Iran sans exécution
La Résistance iranienne a déclaré il y a des années qu’elle appelle à l’abolition de la peine de mort et à la fin de la torture et de toutes les formes de violation des droits en Iran.
Notre plan est de raviver l’amitié, la conciliation et la tolérance
Notre plan pour l’avenir est de mettre fin aux décrets religieux des mollahs. Nous rejetons le code pénal inhumain et les autres lois abusives de ce régime. Nous pensons que la loi de la « rétribution » est une loi inhumaine.
Nous préconisons des lois basées sur le pardon, la compassion et l’humanité.
Le dirigeant de la Résistance iranienne Massoud Radjavi avait ordonné la libération des milliers d’agents de Khomeiny arrêtés dans les combats de l’Armée de libération nationale d’Iran – dont beaucoup avaient commis des meurtres contre l’OMPI – sans la moindre violation de leurs droits fondamentaux.
C’est une tradition de longue date de la Résistance du peuple iranien.
Notre plan pour le future de l’Iran est d’instaurer une justice indépendante
Notre plan est de défendre les valeurs démocratiques, la liberté, l’égalité et le sanctuaire de la vie privée de chaque citoyen.
Personne ne sera arrêté arbitrairement ; la torture sera interdite ; aucun accusé ne sera privé de son droit à la défense et de l’accès à un avocat ; le principe de la présomption d’innocence sera respecté et personne, surtout pas une femme, ne sera privé de l’accès à la justice lorsqu’il ou elle sera victime de violences, d’agressions et de violations de ses libertés.
Notre plan pour l’avenir de l’Iran est que personne ne soit privé de ses libertés, de ses droits ou de sa vie parce qu’il a ou n’a pas la foi dans une religion particulière ou parce qu’il l’a abandonnée.
Notre plan est que tous les citoyens jouissent d’une véritable sécurité et de droits égaux devant la loi.
Nous recherchons un nouvel ordre fondé sur la liberté, la démocratie et l’égalité.
Nous avons choisi de persévérer et de nous battre pour que notre peuple puisse vivre dans la liberté et le bonheur, pour qu’aucun jeune de moins de 18 ans n’ait à attendre dans le couloir de la mort d’atteindre l’âge légal de son exécution, pour qu’aucune mère ne verse plus jamais de larmes pour son enfant exécuté.
Notre motivation pour résister jusqu’à la victoire n’est pas la vengeance mais notre amour pour la liberté et les droits humains. C’est la philosophie de notre endurance.
La peine de mort en Iran : instrument du régime pour réprimer et terroriser
Selon le code pénal du régime en Iran, une personne est reconnue comme coupable de “guerre contre Dieu” pour être membre, partisan ou allié de l’OMPI. Cette accusation est passible de la peine de mort. De nombreuses personnes ont été exécutées simplement pour leur opposition politique. La lutte pour un changement de régime n’est pourtant pas considérée comme un délit au regard de l’islam ou du droit international. Au contraire, elle est considérée comme un droit fondamental des peuples.
Les exactions en Iran aujourd’hui visent tout le monde, des défenseurs des droits humains, des droits des femmes et des jeunes, en passant par les droits des enseignants, etc.
Beaucoup de nos compatriotes sans défense sont exécutés en secret dans les prisons à travers le pays, et plusieurs milliers d’autres attendent dans le couloir de la mort. Nous pensons à leurs parents, conjoints et enfants angoissés et à la façon dont ils passent leurs jours et leurs nuits. Nous pensons aux femmes qui vendent leurs reins pour payer le prix du sang (de la victime) et sauver leur mari de la pendaison.
Rohani a dit un jour très clairement que les exécutions “sont basées sur la loi divine ou sur une loi votée par le parlement… Nous ne sommes que les exécutants”. En dépit de leurs différences, les mollahs au pouvoir partagent un point de vue commun sur les exécutions qui leur servent à préserver leur pouvoir…
Les exécutions : instruments de répression en Iran
Le seul but des mollahs est de terroriser la société pour étouffer les protestations sociales.
Ils ont fait des meurtres une routine quotidienne. En procédant à des pendaisons publiques devant des membres de la famille et même des enfants, ils écrasent leur cœur, leur esprit et leur conscience.
Les exécutions, la torture, la lapidation, l’amputation des membres et l’énucléation des yeux ont été institutionnalisés et légalisés par le régime clérical.
L’exécution des verdicts de l’islam est un prétexte des mollahs pour les exécutions. Cependant, la loi médiévale de la “rétributions” – sous le prétexte de laquelle les mollahs exécutent chaque jour un grand nombre de nos compatriotes – contredit le message de miséricorde et de compassion de l’islam. Le dynamisme de l’islam et du Coran rejette ces verdicts inhumains.
Le pouvoir et l’existence de cette théocratie dépendent de la peine de mort. Sinon, comment pourrait-elle empêcher les explosions de colère de la population et ses protestations croissantes?
En l’absence de la peine de mort, quel serait l’outil des mollahs pour priver les gens de leurs libertés ? Comment pourraient-ils étendre leur répression, leur terreur et leurs restrictions aux aspects les plus intimes de la vie des gens ? Sans les exécutions, comment les mollahs pourraient-ils augmenter les prix des produits de base plusieurs fois par jour ? Comment pourraient-ils dilapider les revenus et les richesses du peuple iranien dans leurs guerres au Moyen-Orient ou piller les richesses nationales pour les gaspiller dans leur vie ultra luxueuse ?
Mais la question est de savoir pourquoi le monde reste silencieux alors que les prisonniers politiques en Iran sont pendus ou torturés à mort ? Pourquoi le monde reste muet quand des adolescents sont exécutés en Iran ? Et pourquoi cette dictature sauvage ne fait-elle pas pression pour publier au moins la liste complète de ceux qu’elle exécute ?
Fermer les yeux sur les violations des droits humains et des libertés du peuple iranien est la cause fondamentale de l’échec de la politique de l’Occident non seulement vis-à-vis de l’Iran mais aussi dans toute la région du Moyen-Orient.
Le seul facteur dans l’accord nucléaire qui pouvait contraindre les mollahs à se retirer complètement de leurs ambitions, était de conditionner l’accord au respect des droits humains du peuple iranien.
Tant que les mollahs auront la main libre pour exécuter les enfants de la nation iranienne, ils intensifieront aussi leurs menaces au Moyen-Orient et dans le monde.
Je dis donc aux gouvernements occidentaux : Conditionnez vos relations avec le régime clérical à la fin des exécutions. Renvoyez le dossier du massacre de 1988 commis par ce régime devant un tribunal international pour poursuivre les auteurs de crimes contre l’humanité, et faites pression sur la dictature religieuse pour qu’elle libère tous les prisonniers politiques.
https://www.maryam-rajavi.com/fr/item/cnri-alternative-democratique-maryam-radjavi
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