Selon ces militants, les condamnations à mort sont davantage motivées par la vengeance et conduisent à l’inculpation de jeunes manifestants.
Les signataires de la déclaration estiment que les exécutions les plus récentes n’auraient pas dû avoir lieu, même selon les normes judiciaires du régime iranien.
Au cours des derniers mois, suite à l’intensification de la vague d’exécutions en Iran, de nombreux rassemblements ont eu lieu dans différentes parties du monde.
Le 29 janvier, les prisonniers politiques de la prison Ghezel Hesar de Karaj ont déclaré qu’ils entamaient une grève de la faim tous les mardis pour protester contre les exécutions généralisées dans cette prison et dans d’autres. Cette grève de la faim est en solidarité avec la grève de la faim des prisonniers condamnés à mort dans cette prison.
Les prisonniers politiques de la prison Ghezel Hesar de Karaj ont publié une déclaration annonçant la grève de la faim et ont écrit ce qui suit :
« Depuis notre exil jusqu’à aujourd’hui, nous avons été témoins de l’expansion de la vague d’exécutions de prisonniers (politiques et non politiques), et nous avons réagi et informé le public de toutes les manières possibles au sujet de ce crime. C’est pourquoi, le 28 janvier, les forces de sécurité ont pris d’assaut le quartier des prisonniers politiques pour faire taire cette voix de protestation et empêcher la divulgation de la vague d’exécutions. Elles ont eu recours aux coups, aux menaces, aux insultes, à la confiscation et à la détérioration des biens. Toute cette sauvagerie vise à empêcher la divulgation des exécutions et des meurtres commis par l’État ».
Un autre groupe de prisonniers a déclaré « Nous, prisonniers politiques de la prison d’Evin, participons à la grève de la faim tous les mardis avec les prisonniers de Ghezel Hesar et d’autres prisonniers pour protester contre les exécutions.
Les noms de certains des prisonniers sont Behrouz Ehsani, Reza Akbari Monfared, Khosrow Rahnama, Kamran Rezaei Far, Reza Rezaei, Hossein Shahsavari, Nasrollah Falahi, Masoud Moeini, Ali Moezi, Shahab Nadali, Ali Bahiraei, Arash Moradi, et Yasin Mokhtari.
Source : Iran Focus (site anglais)/CSDHI
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