lundi 19 février 2024

Arghavan Fallahi et Parvin Mirasan détenues dans les limbes depuis 15 mois

 Nasim Gholami Simiyari détenue dans les limbes après 9 mois de détention

3 prisonnières politiques affiliés à l’OMPI, Arghavan Fallahi, Parvin Mirasan et Nasim Gholami Simiyari, sont actuellement détenues au quartier des femmes de la prison d’Evin, dans un état d’incertitude.

Arghavan Fallahi et Parvin Mirasan sont détenues dans les limbes depuis 15 mois, depuis leur arrestation. Ils ont été appréhendés avec le père et le frère d’Arghavan Fallahi par les forces de sécurité le 4 novembre 2022, lors de manifestations à Ispahan, dans le centre de l’Iran.

Arghavan Fallahi et Parvin Mirasan détenues dans les limbes depuis 15 mois
Arghavan Fallahi

Arghavan Fallahi est accusée d’avoir diffusé de la “propagande contre l’État”, d’avoir “commis des crimes contre la sécurité intérieure et extérieure” et d’être “membre d’un groupe d’opposition”.

Parvin Mirasan, âgée de 66 ans, partage un dossier commun avec Arghavan Fallahi, son père et son frère. Elle souffre de diabète, de la maladie de Parkinson, d’affections articulaires et de troubles neurologiques, mais elle a été privée jusqu’à présent de soins médicaux et de traitements nécessaires.

Parvin Mirasan a été arrêtée lors des manifestations à Ispahan le 4 novembre 2022. Elle a d’abord été enfermée dans une cellule d’isolement pendant 28 jours avant d’être transférée à la prison d’Adelabad à Chiraz. Après un certain temps, elle a été transférée dans le quartier des femmes de la prison d’Evin.

Arghavan Fallahi et Nasim Gholami Simiyari
Nasim Gholami Simiyari

En décembre 2023, elle a été traduite devant le tribunal d’Evin sous l’accusation de “Bagh-ye”, ou insurrection armée, un chef d’accusation qui peut entraîner des peines sévères telles que l’exécution, la crucifixion, l’amputation de la main droite et du pied gauche, ou l’exil intérieur.

Nasim Gholami Simiyari, âgée de 35 ans, a été arrêtée à la mi-mai 2023 pour collaboration avec l’un des groupes d’opposition à Téhéran.

En novembre, elle a entamé une grève de la faim pour protester contre le fait que les autorités n’avaient pas examiné son cas. Au bout de 2 semaines, les autorités ont promis de répondre à sa demande, ce qui l’a amenée à mettre fin à sa grève de la faim.

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