vendredi 2 février 2024

La Résistance iranienne demande à l’ONU de tenir le régime pour responsable des violations des droits humains

–  Récemment, le régime iranien, tristement célèbre pour ses exécutions et ses violations des droits humains, a accepté d’autoriser la visite du Haut Commissaire adjoint aux droits humains. Les critiques considèrent cependant qu’il s’agit d’une tactique de manipulation de la part du régime pour masquer et perpétuer ses crimes contre l’humanité.

Récemment, la Résistance iranienne a réclamé l’intervention de rapporteurs spéciaux des Nations unies pour enquêter sur la situation désastreuse dans les prisons iraniennes, en se concentrant particulièrement sur les conditions de vie des femmes et des prisonniers politiques. Cet appel ne représente pas seulement la voix de la Résistance, mais fait écho à l’indignation collective de la population iranienne, des prisonniers et de leurs familles, qui souffrent depuis longtemps des politiques oppressives du régime.

Les 70 condamnations prononcées par l’Assemblée générale et le Conseil des droits humains à l’encontre du régime pour ses violations systématiques des droits humains donnent du poids à ces soupçons.

À l’heure actuelle, les prisons iraniennes comptent des milliers de condamnés à mort. Les hauts responsables du pays, notamment le guide suprême, le président et les principales autorités judiciaires, ont été impliqués dans des crimes contre l’humanité perpétrés au cours des 45 dernières années. Cela inclut l’exécution massive de 30 000 prisonniers politiques en 1988, un rappel brutal de l’héritage brutal du régime.

For the visit to be meaningful, the United Nations must ensure that the regime is held accountable and commits to addressing key issues.
Pour que la visite ait un sens, les Nations unies doivent veiller à ce que le régime rende des comptes et s’engage à résoudre les problèmes essentiels.

Malgré les demandes répétées de l’Assemblée générale des Nations unies et du Conseil des droits humains, les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran se voient refuser l’accès au pays depuis 28 ans. La prochaine visite du Haut Commissaire adjoint est donc accueillie avec scepticisme, car on craint qu’elle ne se limite à des interactions contrôlées avec les dirigeants du régime et à des scénarios orchestrés, plutôt qu’à une enquête impartiale sur les violations commises par le régime.

Le régime doit également fournir des informations détaillées sur les conditions de détention des prisonniers politiques, en particulier des femmes, notamment en révélant le nombre et l’identité des prisonniers politiques exécutés, en divulguant les lieux de sépulture des personnes tuées sous la torture ou lors de soulèvements. Le régime doit également accepter que les rapporteurs des Nations unies et les organisations internationales de défense des droits humains aient un accès régulier et sans restriction aux prisons et aux détenus.

As the world watches, there is a growing expectation for the United Nations to not only expose but also bring to justice the leaders of the Iranian regime, particularly Ali Khamenei, Ebrahim Raisi, and Gholamhossein Mohseni Eje’i, for their decades-long involvement in crimes against humanity and genocide.
Le monde entier attend de plus en plus des Nations unies qu’elles ne se contentent pas de dénoncer les dirigeants du régime iranien, en particulier Ali Khamenei, Ebrahim Raisi et Gholamhossein Mohseni Eje’i, et qu’elles les traduisent en justice pour les crimes contre l’humanité et le génocide dont ils se rendent coupables depuis des décennies.

La Résistance iranienne a exprimé sa volonté de contribuer à cet effort, en proposant d’envoyer des représentants pour accompagner les fonctionnaires de l’ONU lors de leur visite en Iran. Ce geste vise à empêcher le régime de tromper la communauté internationale et d’utiliser les mécanismes de l’ONU pour justifier ses actions oppressives.

Cette situation appelle une réponse vigilante et énergique de la part de la communauté internationale afin de garantir que les droits humains du peuple iranien ne soient pas trahis davantage.

Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI 

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