A la veille de la mise en scène électorale du régime, la session de mi-mandat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) s’est tenue les 26 et 27 février 2024, en présence de Maryam Radjavi, sa présidente élue. Mme Radjavi a souligné la volonté déterminée de la nation et de la Résistance concernant le boycott national du simulacre d’élections. Elle a déclaré que depuis le 20 juin 1981, le peuple iranien et sa Résistance ne considèrent pas les élections truquées du régime comme légitimes, mais comme des instruments dans les mains de dirigeants oppresseurs. Ils qualifient les candidats du régime de traîtres à l’Iran et au peuple iranien.
Elle a ajouté que l’ère de la faction réformiste au sein du régime est terminée depuis des années et qu’une fois de plus, Ali Khamenei a fait passer les candidats de cette faction par le filtre du Conseil des gardiens. La montée des soulèvements et de la résistance a exacerbé les crises du pouvoir au point que Khamenei a dû éliminer des pans entiers de sa propre faction. Il cherche à maintenir le régime en place en renforçant le contrôle et en supprimant toute forme de dissidence.
La session du CNRI a jugé que ces élections du parlement et de l’Assemblée des experts du régime sont les plus scandaleuses de l’histoire de la dictature religieuse, et sont face à un boycott décisif. Khamenei cherche à achever l’uniformisation du système, qu’il a initiée il y a deux ans avec la nomination d’Ebrahim Raïssi, en purgeant le Parlement et l’Assemblée des experts. Cependant, le régime n’a aucune solution pour surmonter ou contrôler la résistance et les soulèvements populaires.
La session a souligné, comme l’avait annoncé la Résistance iranienne le 7 octobre, que : « Quiconque cherche la paix au Moyen-Orient doit viser la « tête de serpent », qui est le fascisme religieux au pouvoir à Téhéran, et en ce qui concerne la question palestinienne, il faut soutenir Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, et ses demandes légitimes. » Cinq mois après le début de la guerre, les conséquences dangereuses de la complaisance avec la dictature religieuse et terroriste sont devenues évidentes, validant le bien-fondé des positions de la Résistance iranienne.
La session a réitéré les quatre demandes importantes incluses dans l’appel international de Mme Radjavi :
– Désigner les gardiens de la révolution comme une entité terroriste et expulser les mercenaires du régime.
– Activer le mécanisme de déclenchement de la résolution 2231 de l’ONU et activer les résolutions du Conseil de sécurité sur les projets nucléaires.
– Désigner le régime des mollahs comme la principale menace pour la paix et la tranquillité dans le monde actuel en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies.
– Reconnaître la lutte du peuple, de la jeunesse et des unités de résistance contre les gardiens de la révolution, pour le renversement du régime.
La session a souligné que la révolution et le renversement du régime sont les moyens les moins coûteux de libérer le peuple iranien et le Moyen-Orient du fondamentalisme islamiste. La réaction frénétique du régime face à la Résistance indique la force de cette dernière et la crainte du régime d’un renversement inévitable. Les activités de l’avant-garde de la révolution et des unités de résistance, les activités du CNRI et des groupes épris de liberté et des Iraniens de l’intérieur et à l’étranger, ainsi que l’intensification du conflit au sein de la pyramide du pouvoir, peuvent changer le rapport de force en faveur de la révolution iranienne.
En ce qui concerne le procès de 104 membres de l’OMPI et du CNRI, la session a averti l’Union européenne que ce procès ouvrait plus que jamais la voie au terrorisme en Europe.
Le CNRI lutte depuis 43 ans pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État, l’égalité des genres et l’autodétermination de toutes les ethnies, et continuera jusqu’à la victoire finale de la révolution démocratique en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 février 2024
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