– Les médias officiels du régime iranien ont rapporté une série de licenciements de professeurs iraniens, avec plus de 25 professeurs renvoyés de l’Université de Téhéran au cours des deux dernières années. La plupart de ces personnes sont des universitaires ou des activistes dans le domaine des sciences humaines.
Dans un article, le site web « Khabar Online » a abordé cette question, notant que ces licenciements de professeurs iraniens persistent même au cours de l’année universitaire.
Dans l’un des cas les plus récents, Ahmad Shekarchi, professeur de sociologie à l’université Shahid Beheshti, a publié une lettre annonçant le non renouvellement de son contrat et son licenciement le 31 janvier par le conseil d’administration de l’université Beheshti.
De même, Mohsen Khalili, professeur à l’université Ferdowsi, a annoncé son licenciement le 29 janvier après 18 ans d’enseignement dans l’institution.
Khaber Online souligne que d’autres cas ont fait surface au cours des derniers mois, ce qui indique que le processus de licenciements des professeurs se poursuit discrètement.
Les informations révèlent que l’université de Téhéran et l’université des sciences médicales de Téhéran ont connu 26 licenciements, l’université Allameh 5 licenciements, l’université Ferdowsi de Mashhad 6 licenciements, l’université Azad 14 licenciements, les sciences médicales de Babol 2 licenciements, les sciences médicales d’Iran 3 licenciements, tandis que les universités Hakim Sabzevari, Tarbiat Modares, Kermanshah, Mazandaran, Shiraz, Gilan et les sciences médicales de Sharif ont chacune enregistré un licenciement au cours des deux dernières années. Les licenciements de professeurs sont justifiés par les responsables du régime et les médias.
Le journal « Jam-Jam » a soutenu ces licenciements, qualifiant les universités de viviers pour l' »opposition ». Il a plaidé pour la poursuite des « purifications » et a exhorté les responsables du régime à licencier de manière décisive les professeurs « déviants ».
Le même jour, le président de l’université de Téhéran a affirmé que la fin de la coopération avec les professeurs iraniens était due à des « problèmes moraux » et non à des questions politiques.
Mohammad Moghimi, le président de l’université de Téhéran, a déclaré : « Je suis parfaitement conscient que la poursuite de la coopération avec certaines de ces personnes a été interrompue en raison de problèmes moraux et de plaintes, mais dans les médias, elles prétendent que les licenciements de professeurs iraniens ont été motivés par des considérations politiques ».
Ces derniers mois, parallèlement aux licenciements de professeurs iraniens, des informations ont fait état du recrutement de personnalités affiliées au régime en tant que professeurs d’université, notamment Saeed Haddadian, un panégyriste proche du bureau du guide suprême du régime, Sajjad Safar Harandi, fils de Mohammad Hossein Safar Harandi, fils de Mohammad Hossein Safar Harandi, ancien rédacteur en chef de Kayhan et ancien ministre du ministère de la culture et de l’orientation islamique du régime, Amir Hossein Sabeti, animateur de la chaîne de télévision « Ofoq », et Abbas Mozoun, autre animateur de télévision.
La vague de licenciements s’est intensifiée après les manifestations nationales de 2022, déclenchées par l’assassinat de Mahsa Amini, détenue par la police de la moralité du régime, et la participation active des étudiants, accompagnés de professeurs, aux manifestations.
Si le régime se soucie peu de l’avenir du pays, ces actions ne sont pas sans précédent.
Peu après la révolution de 1979, sur ordre du guide suprême du régime de l’époque, Ruhollah Khomeini, les universités du pays ont été fermées pendant trois ans, ce qui a entraîné le licenciement de nombreux étudiants et de professeurs iraniens.
Il est désormais évident que de telles actions ne feront que contribuer au déclin des institutions scientifiques du pays, qui souffrent actuellement de l’inefficacité du régime.
Source : INU/ CSDHI
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