Le journal souligne que le taux de fécondité était supérieur à 6,4 % en 2016, et que la croissance de la population iranienne annuelle moyenne entre 1976 et 1986 était de 3,91 %.
L’article souligne que les mesures telles que les prêts à la procréation, les loteries automobiles, les subventions et l’augmentation du montant du prêt au mariage par le gouvernement n’ont pas permis d’améliorer le taux de fécondité.
Selon le Donya-ye Eghtesad, l’indice de qualité de vie, qui mesure les conditions de vie des individus sous divers aspects, classera l’Iran au 80e rang sur 84 pays en 2023. Dans ces conditions, les ménages ont naturellement tendance à avoir moins d’enfants.
L’article sur la croissance de la population iranienne note également que les conditions économiques ont eu un impact négatif sur les statistiques relatives aux mariages et aux divorces.
À cet égard, le journal Etemad a fait état, en mai 2023, d’une étude portant sur les statistiques cumulées des « divorces, mariages et naissances » au cours des 14 dernières années, indiquant un rôle plus prononcé des facteurs économiques dans les fluctuations de ces statistiques sur le taux de croissance de la population iranienne que par le passé.
Le document d’Etemad montre que sur la base des statistiques publiées en 2008, plus de 110 000 divorces, plus de 881 000 mariages et plus de 1,3 million de naissances ont été enregistrés. Ces chiffres ont diminué à l’automne 2022 pour atteindre 146 000 divorces, 391 000 mariages et 810 000 naissances.
Un examen des statistiques économiques indique qu’en 2008, l’indice de pauvreté était supérieur à 35 %, le taux de chômage de 10,5 % et le taux d’inflation de 25,4 %. Ces chiffres sont passés à l’automne 2022 à un taux d’inflation de 52 %, un taux de chômage de 8 % et un indice de pauvreté de plus de 60 %.
Certains experts estiment que l’indice de pauvreté actuel a dépassé 60 % et que la réduction du taux de chômage n’est pas due à la création d’emplois par le gouvernement, mais plutôt à une baisse du taux d’activité influencée par le découragement de la recherche d’emploi et le manque d’attrait des salaires.
Source : Iran Focus (site anglais)/ CSDHI
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