Toutefois, les actions oppressives du régime n’ont fait qu’alimenter le feu de la résistance parmi les jeunes Iraniens. Dans un acte de défi audacieux et en hommage à Sepehr Shirani et à d’autres victimes de la brutalité du régime, les jeunes rebelles de Zahedan ont riposté.
Vendredi soir, ils ont pris pour cible un haut lieu de la répression, provoquant des explosions qui ont résonné dans tout le quartier. Ce dernier assaut fait partie d’une vague croissante d’attaques ciblées contre le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et d’autres symboles de la répression, du terrorisme et de l’exploitation des ressources publiques par le régime.
La série d’attaques orchestrées par les jeunes Iraniens intrépides constitue un défi de taille aux tentatives du régime d’instiller la peur et de maintenir son contrôle sur une société rétive par le biais d’exécutions, de punitions violentes et d’une répression généralisée.
Quelques jours avant la mort de Shirani, le 28 janvier, le quartier général de la division Nabi Akram du CGRI à Kermanshah a été attaqué à l’explosif par des jeunes courageux en soutien aux prisonniers politiques de la prison de Ghezelhesar, mettant ainsi en évidence la répression brutale du régime à l’égard des dissidents.
L’attaque de la prison de Ghezelhesar, qui a fait des blessés et a entraîné la confiscation des biens des prisonniers, met en évidence le traitement sévère réservé par le régime aux prisonniers politiques, y compris ceux qui ont soutenu les Moudjahidines du peuple iranien (OMPI/MEK). Afshin Baymani, qui croupit en prison depuis 24 ans en raison de ses convictions politiques, figure parmi les blessés.
D’autres attaques à Tabriz, au Gorgab d’Ispahan et contre la Khomeini Relief Foundation démontrent l’ampleur et la profondeur du mouvement de résistance, qui rassemble des groupes divers, des métallurgistes d’Ahvaz aux agriculteurs d’Ispahan qui se battent pour leurs droits à l’eau.
Ces actes de rébellion sont une réponse claire à la répression implacable du régime, illustrée par un nombre record d’exécutions, notamment de jeunes Kurdes et de militants politiques, et par l’application de peines sévères, telles que l’amputation et la flagellation pour des délits mineurs.
Le défi persistant de la jeunesse iranienne, qui ne se laisse pas décourager par la menace d’exécution ou d’emprisonnement, reflète une puissante détermination à renverser le régime oppressif et à établir une république démocratique. Leurs actions envoient un message retentissant : aucun niveau de répression ne peut éteindre le désir de liberté et de justice du peuple.
Source : Iran HRM/CSDHI
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