• Les prisonnières politiques soutenant l’OMPI à Evine et Khoy privées de médicaments
• Appel à la libération des prisonniers politiques, en particulier des malades
Mohammad Hassani, 27 ans, a été condamné à 12 ans de prison et banni à Sonqor, pour trouble de l’ordre public, destruction de biens publics, propagande contre le système, insulte à Khamenei et appartenance à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI). Etudiant en master, il a été arrêté en janvier 2020. Initialement condamné à 3 ans de prison, son dossier a été rouvert lorsqu’il a refusé de collaborer avec le ministère du Renseignement, et le juge Moussa Asef Al-Hosseini a prononcé une peine de 12 ans de prison à son encontre. Il s’agit du même juge qui avait condamné à mort les deux prisonniers du soulèvement, Seyed-Mohammad Hosseini et Mohammad-Mehdi Karami.
La santé et la vie d’Ebrahim Khalil Sediqi Hamedani, 65 ans, prisonnier politique et partisan de l’OMPI à la prison de Khoy, sont en danger en raison de l’interruption de ses médicaments par les agents du régime, alors qu’il est atteint d’un diabète sévère. Son état empire depuis le 24 février. La gravité de son diabète a conduit à l’amputation de plusieurs de ses doigts et orteils.
Ebrahim Sadiqi, ainsi que ses deux enfants, Salar et Maryam, ont été arrêtés à Oroumieh en mars 2019. Maryam a été libérée moyennant une lourde caution, mais Ebrahim et Salar ont chacun été condamnés à 19 ans de prison et une amende de 2500 millions de rials en espèces pour « appartenance à l’OMPI », « propagande contre le système » et « filmer des centres militaires ». Ebrahim avait déjà purgé deux ans en prison en 2005 pour avoir soutenu l’OMPI.
Des informations de la prison pour femmes d’Evine indiquent que la prisonnière politique Marzieh Farsi, qui souffre d’un cancer, n’a pas accès à ses médicaments et que les responsables carcéraux refusent les médicaments achetés par sa famille, en invoquant divers prétextes.
Une autre prisonnière politique, Zahra Safa’i, a besoin de soins particuliers en raison de sa tension artérielle élevée, mais les autorités s’opposent à sa sortie pour raisons médicales. Elle a déjà été opérée et deux stents lui ont été insérés dans le cœur.
La Résistance iranienne demande une nouvelle fois qu’une mission d’enquête internationale visite les prisons iraniennes et y rencontre les prisonniers. Elle demande également à l’ONU et aux défenseurs internationaux des droits humains d’agir d’urgence pour la libération des prisonniers politiques, en particulier les malades.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 février 2024
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