Nahid Khodajoo vit à Téhéran et est une travailleuse à la retraite. Le mercredi 21 février 2024, elle a été arrêtée par les forces de sécurité dans la maison d’un de ses amis à Fardis Karaj et emmenée à la prison d’Evin à Téhéran.
La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Nahid Khodajoo à 6 ans de prison et 74 coups de fouet pour “rassemblement et collusion en vue d’agir contre la sécurité nationale” et “trouble à l’ordre public et à la paix” le 10 octobre 2019. La peine a été confirmée par la Cour de révision et la durée d’emprisonnement la plus longue, à savoir 5 ans dans ce cas, est exécutoire.
Nahid Khodajoo a été arrêtée le 1er mai 2019, à l’occasion de la Journée internationale du travail, lors d’un rassemblement de protestation devant le parlement des mollahs. Le 3 juin 2019, elle a été temporairement libérée sous caution jusqu’à ce que son cas soit définitivement tranché.
Par ailleurs, l’ordre d’expulsion d’une militante du syndicat des enseignants, Sara Siahpour, a été confirmé.
Le mardi 20 février 2024, le Conseil de coordination de l’Union des éducateurs iraniens a annoncé que le département des appels de la Commission des violations du ministère de l’éducation avait approuvé le licenciement de Sara Siahpour, l’une des enseignantes actives dans les provinces de Téhéran et d’Alborz.
En juillet 2023, une Cour de révision judiciaire a confirmé la condamnation de Mme Siahpour à 6 ans de prison. Elle a été condamnée à 5 ans de prison pour “rassemblement et collusion contre la sécurité nationale” et à un an pour “propagande contre l’État”.
En outre, elle s’est vu interdire de quitter le pays pendant 2 ans, d’être membre de partis, groupes et organisations politiques et d’utiliser le cyberespace pendant 2 ans.
Sara Siahpour, qui a 17 ans d’expérience dans l’enseignement, a été arrêtée par des agents des services des renseignements du CGRI le 24 août 2022 et a été temporairement libérée sous caution quelque temps plus tard.
Les charges incluses dans l’ordre de licenciement de Mme Siahpour comprennent “la participation à des rassemblements d’enseignants et à des sit-in”.
Source: CNRI Femmes
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