Les bourreaux de Khamenei ont exécuté 17 prisonniers entre les 28 janvier et 31 janvier. Le nombre d’exécutions enregistrées en janvier 2024 atteint les 83 en Iran.
Le 31 janvier, la prisonnière Zahra Nazarian a été pendue à Sabzevar, et deux détenus, Mehdi Azarion et Hossein Habibi, ont été pendus à Oroumieh. Le 30 janvier, les condamnés Ismaïl Chapeh et Payam ont été pendus à Karadj. Le 29 janvier, outre les quatre prisonniers dont l’exécution avait été annoncée précédemment, Javad Ajmian, Mohammad Hassan Jafari et Mohammad Hossein Esmaili ont été exécutés à Karadj et Ali Rajabian à la prison de Qezelhessar. Le 28 janvier, quatre autres prisonniers ont été exécutés à Birjand et à la prison de Qezelhessar.
Dans un autre crime, Sepehr Shirani, un étudiant de 19 ans de l’Université du Sistan-Baloutchistan, a été arrêté à Zahedan le 30 janvier par les services de renseignement. Deux jours plus tard, la famille a retrouvé son corps sans vie avec une balle dans la tête. Des traces de torture, de coups de fouet, des contusions et des fractures ont été constatées sur son corps. Le vendredi 2 février, ses funérailles ont eu lieu dans sa ville natale de Fanouj, ville du Sistan-Baloutchistan, en présence d’une foule nombreuse.
D’autre part, le prisonnier politique Hamed Qareh-Oghlani est en grève de la faim depuis 22 jours à la prison d’Oroumieh parce qu’il est privé de moyens médicaux. Ses bourreaux l’ont menacé d’exil intérieur s’il poursuivait sa grève. Sa cellule est glaciale, sale, insalubre et manque du minimum de base. Il a été arrêté en juillet 2020 et condamné à 14 ans de prison par le tribunal révolutionnaire d’Oroumieh pour « guerre contre Dieu, en raison de son appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) » et « participation à des entrainements militaires et des attaques contre des bases de [la milice du] Bassidj, propagande contre le système, outrage au sacré, outrage au guide suprême ».
Le 2 février, le site officiel Etemad Online écrivait : « Certains pensent pouvoir effrayer les gens avec des châtiments violents… Il est naturel que la société ne soit pas convaincue que ces exécutions soient justes et légales et réagisse… L’écart entre le pouvoir et la société se creuse. D’un autre côté, cela peut susciter la haine dans la société. En fait, en plus des familles des condamnés, cela peut aussi développer des sentiments de vengeance dans la société. »
La Résistance iranienne appelle une fois de plus les Nations Unies et ses instances concernées, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures d’urgence pour mettre fin à la machine de torture et d’exécution des mollahs. Elle souligne la nécessité d’envoyer une mission internationale d’enquête visiter les prisons en Iran et d’y rencontrer les prisonniers, notamment les prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 février 2024
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire